La ministre de l’Éducation Christelle Lehartel et l’ensemble des ministères ont décidé d’ouvrir un nouvel appel à candidatures aux bourses majorées, du 7 décembre 2020 au 29 janvier 2021. Un potentiel de 125 bourses pour répondre aux besoins identifiés par les différents services du Pays.

Le Pays a remis à jour sa liste de filières prioritaires qui ont besoin d’enrichir leur vivier pour, à terme, « participer activement au développement économique de la Polynésie. » Cette liste est consultable ci-dessous, ou sur le site de la DGEE. Au total ce sont potentiellement 128 étudiants, principalement en licence mais pas seulement, qui peuvent bénéficier de ce dispositif. Juriste, paysagiste, ingénieur aquacole, topographe, contrôleur de gestion, statisticien, architecte, urbaniste, gestionnaire d’aéroports, consultant en ingénierie touristique et culturelle, assureur, manager en hôtellerie, conservateur de musée, médecin, pharmacien ou dentiste, ou encore ingénieur en informatique… les besoins sont multiples.

Jusqu’à 150 000 Fcfp par mois

Pas de limite d’âge pour ces bourses, attribuées au mérite et donc sans conditions de ressources. Les étudiants en métropole sont également éligibles, du moment qu’ils ont choisi une spécialité qui n’est pas enseignée au fenua. L’allocation mensuelle peut aller de 60 000 à 150 000 Fcfp par mois.

En échange de ces bourses, les étudiants s’obligent à l’assiduité (un seul redoublement sera autorisé au cours des études), à ne pas changer de filière en cours de route, et à rembourser les sommes versées en cas d’abandon de leurs études. Surtout, ils doivent s’engager à revenir travailler au fenua, pour une durée équivalente au double du nombre d’années financées. Une condition qui pourra, sur avis du ministre concerné, être repoussée jusqu’à 2 ans après l’obtention du diplôme, si par exemple le jeune diplômé a la possibilité de parfaire son cursus par une expérience professionnelle.

Annexe 1 – Bourses Majorées…