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Un homme cagoulé et vêtu d’une veste militaire a braqué le pizzaiolo de la marina de Pueu avec une carabine, samedi soir à la Presqu’île. L’homme âgé de 31 ans a été arrêté dans la nuit par les gendarmes. Il devait être jugé lundi en comparution immédiate mais a été remis en liberté suite aux problèmes d’audiencement survenus au palais de justice…

La gendarmerie a tenu une conférence de presse lundi matin pour détailler un fait-divers survenu ce weekend à la Presqu’île. Samedi soir vers 22 heures, un homme cagoulé et vêtu d’une veste militaire a braqué le pizzaiolo de la marina de Pueu avec une carabine. Le commerçant lui a remis les 10 000 Fcfp de sa recette du soir et le braqueur est reparti en vitesse. Les gendarmes ont immédiatement été alerté. Ils ont alors mis en place un plan de recherche en quadrillant la zone. Près de 30 militaires ont été déployés sur place. Pendant ce temps, les enquêteurs ont identifié un suspect de 31 ans pouvant être l’auteur du braquage. Le suspect en question a été interpellé sans opposer de résistance par le groupe des pelotons d’intervention (GPI) à 2h30 du matin à côté de son domicile. Il avait caché son arme, sa cagoule et sa veste et avait changé d’apparence pour échapper aux gendarmes. Entendu par les enquêteurs, il a rapidement reconnu les faits, rendu le butin de 10 000 Fcfp et remis carabine, veste et cagoule aux autorités. Lundi matin, le colonel de la gendarmerie, Pierre Caudrelier, a tenu à souligner que ce type d’actes criminels prémédités étaient extrêmement « rares » en Polynésie et dénotaient d’une évolution de la délinquance.

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L’arme en question n’était qu’une carabine à air comprimée. Mais le parquet a retenu la menace d’une arme à feu pour renvoyer le jeune homme devant le tribunal correctionnel en comparution immédiate. Les braquages à main armée relèvent en temps normal de la cour d’assises et sont des crimes punis de 20 ans de réclusion. Mais cette fois-ci, le crime a été « correctionnalisé », c’est à dire renvoyé devant le tribunal pour éviter une procédure trop lourde. Finalement, comme pour les autres dossiers de comparution immédiate, l’affaire du braqueur de Pueu a subi les errements procéduraux du tribunal lundi après-midi. Le braqueur a donc été remis en liberté avant une convocation ultérieure…