ACTUS LOCALESJUSTICE Bruno Marty ressort libre après 24 heures d’audition Antoine Samoyeau 2017-06-22 22 Juin 2017 Antoine Samoyeau Bruno Marty © Cédric Valax En garde à vue depuis mercredi après-midi, le directeur du Laboratoire des travaux publics et élu de Papeete, Bruno Marty, est ressorti libre jeudi et sans convocation devant le tribunal après 24 heures d’audition. Les deux enquêtes préliminaires visant l’élu se poursuivent à la DSP. Au terme de 24 heures d’audition, le directeur du Laboratoire des travaux publics et élu de Papeete, Bruno Marty, est ressorti libre jeudi de sa garde à vue dans les locaux de la Direction de la sécurité publique (DSP). L’ancien ministre des Transports n’a pas été déferré ou convoqué devant un tribunal. De sources judiciaires, les deux enquêtes préliminaires visant Bruno Marty se poursuivent pourtant à la DSP. La première porte sur des soupçons de « prise illégale d’intérêts » à propos d’un marché passé entre la Spres et la TEP. Bruno Marty ayant été patron de la Spres avant 2013 et le président du conseil d’administration de la TEP entre 2014 et 2016. La seconde enquête concerne des soupçons « d’abus de biens sociaux » à la Spres avant 2013. « Bruno Marty est pleinement confiant » Selon une source judiciaire, la première enquête préliminaire porte en fait très précisément sur un marché à bons de commande de la TEP de 3,3 millions de Fcfp. Un marché attribué à la Spres en 2014 pour des travaux de « protection métallique » destinés à renforcer une portion de câble enterrée lors d’un premier marché passé entre la TEP et la Spres en 2007. Contacté jeudi après-midi, l’avocat de Bruno Marty, Me Mourad Mikou, réfute les accusations de « prise illégale d’intérêts » et affirme que son client a au contraire « pleinement coopéré avec les services enquêteurs et répondu à toutes les questions qui lui avaient été posées pour lever toutes les zones d’ombres » concernant cette première affaire. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2017/06/MIKOU-01.mp3 Concernant la seconde enquête préliminaire portant sur des soupçons d’abus de biens sociaux à la Spres avant 2013, l’avocat de Bruno Marty affirme que les investigations ne portent pas sur « des dépenses personnelles » de son client mais des « paiements » entre sociétés. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2017/06/MIKOU-02.mp3 Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Tags:justicePapeetePolynésie