Les négociations ont encore continué toute la journée de mercredi entre la direction d’Air Tahiti et les syndicats. Si les négociations avec le personnel au sol avancent bien, les discussions sont bloquées autour des revendications des PNC. Un « problème de personne », selon le syndicat.
La direction d’Air Tahiti a reçu les syndicats mercredi matin. Huit jours après le début du mouvement de grève, les négociations avec les PNC ont enfin pu être amorcées. Selon la représentante du syndicat de personnel naviguant et commercial (SPeNCAT) Titaina Viriamu, le problème est devenu : « un problème de personne (…) ils ne voulaient plus parler avec moi (…). On ne demande pas d’argent on demande plus de considération, plus de respect et on demande de prendre en compte la fatigue et le facteur humain. (…) On n’a pas envie de finir comme Air Moorea ». La syndicaliste affirme que si la direction s’entête à rester sur ses positions, les employés sont prêts à passer « au plan B » avec l’application pure et simple du code du travail, en refusant les heures supplémentaires.
De son côté, le directeur général des services de la CSIP, Cyril Legayic, reste « confiant » sur une fin de conflit cette semaine. Il pense même que le conseil d’administration est intervenu mardi pour « ouvrir les négociations et leur permettre d’aboutir ». Mercredi, le mot d’ordre sur le piquet de grève était néanmoins : « restons solidaire ».
Sur les trois autres préavis déposés la semaine dernière, un accord a été trouvé mardi chez Newrest. Les négociations n’achoppent plus que sur un seul point à Air Archipel. Et du côté de la Somstat, Cyril Le Gayic ne pense pas aller jusqu’à la grève.