A travers un communiqué émanant de la Présidence, Manolita Ly recadre les tavana ©DR

La Présidence s’est fendue d’un communiqué pour rappeler les règles établies pour la mise en œuvre du Contrat Accès Emploi (CAE). Les maires sont clairement dans le collimateurs du Pays.

Si la Présidence rappelle qu’en raison de leur implantation de proximité, les mairies de Polynésie française peuvent conseiller et accompagner le public pour la constitution d’une demande ils ne doivent pas « faire une présélection des dossiers ».

Une réponse qui fait écho aux propos de certains maires qui se sont très clairement posés en alternative au système établi. C’est le cas de Patrice Jamet qui la semaine dernière réunissait la presse pour annoncer l’implication de ses services.

Mais voila « il n’appartient pas aux mairies de faire un tri préalable des candidatures, ni d’instruire des demandes, ni d’émettre un avis ». A l’approche des élections la crainte de clientélisme ressurgit. La crainte aussi de voir les dossiers s’empiler dans les communes, ce que Manolita Ly, ministre de la Solidarité et de l’Emploi, souhaite éviter.

La Présidence rappelle au public que les dossiers CAE sont mis en œuvre par l’administration de la Polynésie française, à savoir le SEFI – que ce soit à Papeete ou dans ses antennes de Taravao et Uturoa – mais aussi auprès des agents du SEFI dans les antennes sociales de Faa’a, Punaauia, Mataiea, Papara, Papenoo, Mahina et Arue. Pour les archipels, le public doit se rendre dans leur circonscription administrative.

Le formulaire de demande C.A.E. est disponible gratuitement auprès du SEFI et des circonscriptions. Il est également possible de le télécharger sur le site Internet du SEFI.