Le dernier Journal officiel fait apparaître le montant des subventions annuelles attribuées aux centrales syndicales par le Pays. La CSTP-FO est en tête de liste avec 8 069 251 Fcfp, suivie de A Tia i Mua avec 4 320 662 Fcfp et ensuite O Oe to oe Rima 2 077 531 Fcfp. Les montants alloués à la CSIP et Otahi n’ont pas encore été rendus publics.

A travers cette subvention, le Pays participe : « au financement des dépenses de fonctionnement pour l’année 2015 » des organisations syndicales. Ainsi les centrales syndicales sont liées au Pays par une convention. Ces dernières doivent : « assurer l’étude et la défense des intérêts et des droits matériels et moraux , tant collectifs qu’individuels, des salariés au niveau du pays et à l’échelle de l’entreprise; agir en qualité d’acteur du dialogue social entre le pays, les employeurs et les salariés; exercer un rôle de communication et d’information auprès des salariés; participer aux réunions de concertation au dialogue social; exercer un rôle de gestionnaire au sein d’organismes à gestion paritaire ». Le critère retenu pour toucher ces subventions est le nombre des délégués du personnel et des représentants élus aux comités d’entreprises, titulaires et suppléants, comptabilisés au 30 novembre de l’année précédente. Le Journal officiel de la Polynésie (JOPF) publiait le six mars dernier ce classement avec la CSTP/FO qui obtenait 32,06 % des suffrages, suivi de A Ti a I Mua avec 17,89 %, talonné par la CSIP avec 17,30 %, Otahi avec 11,87 % des suffrages et enfin O Oe To Oe Rima avec 8,71 %. Notons que les arrêtés publiés au dernier journal officiel ont également été l’occasion pour le Pays de renouveler les mises à disposition d’agents permanents auprès de différentes centrales syndicales.