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Les différents acteurs du Campus des métiers et des qualifications en hôtellerie-restauration se réunissaient pour un premier bilan vendredi au lycée hôtelier, qui dispense des mentions complémentaires dans 4 spécialités à un premier groupe composé d’élèves, d’apprentis, de salariés en formation continue et de demandeurs d’emploi. L’expérimentation qui a débuté à la rentrée semble prometteuse aux jeunes concernés comme aux acteurs institutionnels.
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Sommelier, barman, cuisinier en desserts de restaurant, pâtissier : ce sont les métiers auxquels se forme depuis la rentrée le premier groupe de jeunes du Campus des métiers et de qualifications. Qu’ils soient anciens décrocheurs, demandeurs d’emploi ou salariés souhaitant enrichir leurs compétences ou se reconvertir, ils suivent des enseignements au lycée hôtelier en alternance et sont intégrés dans plusieurs entreprises partenaires – l’hôtel Intercontinental Tahiti, les restaurants Meherio, Tahiti La Plage, Coco Toque, ou la roulotte Noix de coco.
Pour Hina Grépin, directrice du CMQ, « la nouveauté c’est la mixité, mettre dans une même salle de classe des jeunes en formation initiale, des salariés en formation continue, et des demandeurs d’emplois apprentis (…) qui finalement s’enrichissent mutuellement. »
Parmi les jeunes qui étaient venus témoigner, Lahaina du restaurant Le Lotus de l’Intercontinental, qui suit une formation en sommellerie.
Temaruarii, lui, est un ancien élève du lycée hôtelier qui avait dû interrompre ses études. Il est de retour, lui aussi pour se former en sommellerie, en alternance avec son emploi au restaurant Tahiti La Plage. Le vin est domaine qu’il n’aurait pas imaginé aborder avant, mais qui lui permet de compléter ce qu’il avait appris. « Ce programme est un beau cadeau », dit-il.
Reiarii a derrière lui quatre ans d’études en cuisine et « traiteur », et il suit à présent une formation en pâtisserie en même temps qu’il est apprenti au restaurant Noix de coco. Un mois après son arrivée, il intègre déjà ses propres créations à la carte, en prenant soin de valoriser les produits locaux.
Les établissements qui accueillent les jeunes sont ravis : « Enfin on a un dispositif pour les accompagner, dit une propriétaire de restaurant, je suis convaincue qu’on aura un ‘retour sur investissement’ »