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1. 

   Le président de "la Polynésie française" René, Georges, HOFFER

   21 mai 2012 à 21h07 — Répondre

   Retranscription phonétique, au plus exact.

   ATTENTION : des passages ont été amputé pour le passage à l’antenne, notamment celui où je citais Messieurs Pierre Marchesini et Gaston Tetuanui comme récupérateurs à des fins politiques de mon dossier du RSA que j’avais transmis à Pierre et qui m’avait dit qu’il allait « mettre un avocat » sur les dossiers et un autre passage où je mentionne les 4 milliards d’euros (480 Milliards de cacahuètes locales) inutilisés en 2011.
   Voici le lien avec cette information :

   Frédéric BENOT : Toujours notre rendez-vous législatif. Nous recevons maintenant René HOFFER. Bonjour.

   Moi : Bonjour tout le monde ! Et surtout les électeurs de Punaauia, de Faa’a et ceux que je ne connais pas bien : des îles sous le Vent.

   Fred : Donc votre circonscription c’est…

   Moi : C’est la troisième.

   Fred : La troisième, vous l’avez deviné. Alors pourquoi vous présentez-vous aux législatives ?

   Moi : Comme beaucoup de monde, j’aurais autre chose à faire que de me présenter aux législatives. Mais il se trouve que tout ce que j’entends du matin au soir commence à me casser les oreilles. Sérieusement.
   Donc là j’ai une opportunité d’être à la même « table », d’avoir le même temps d’antenne, et beaucoup de menteurs, mais alors à des degrés inimaginables – et je suis bien là pour être en face et pouvoir leur dire… ce qu’il en est… Alors mon programme :…

   Fred : oui, allez-y mais je voulais d’abord vous demander pourquoi vous vous présentiez…

   Moi : Voilà. Alors je me présente comme président de, entre guillemets « la Polynésie française », fermez les guillemets.

   Fred : Alors allez-y, expliquez çà un peu…

   Moi : C’est très important. Parce que « la Polynésie française » (entre guillemets, ou « (sic) » quand je parle : c’est une immense arnaque. C’est une immense arnaque à tous les niveaux. On le voit encore aujourd’hui – ou plutôt hier, à l’investiture – (l’émission avait été enregistrée le 16 mai), le nouveau président – le septième, qui prend la foudre en plein vol -, il dit « Où que vous viviez, vous êtes la France ». Et je suis justement là pour çà. Pour dire que toutes les personnes qui ont un passeport français ont droit à quelque chose qui s’appelle le RSA.
   Le RSA, il y a quelques mois, personne n’en parlait.
   Je l’ai, moi, le RSA. On a voulu me le retirer parce que j’habitais à Tahiti.
   J’ai fait des recours (note : devant les juridictions, ici et en France…). Il y a énormément… Tous les dossiers qui sont en cours…
   D’autres personnes maintenant parlent du RSA : à tel point que parmi les questions qui étaient posées aux 10 candidats à la présidentielle au premier tour, il y avait pour chacun une question sur le RSA ! C’est quand même intéressant de savoir que tout à coup le mot RSA ressort.
   Il est galvaudé ! J’ai entendu hier sur une autre radio, parler du RSA : je suis époustouflé par le nombre de conneries qui sont dites à ce sujet.
   C’est un sujet très sérieux.

   Fred : On ne peut pas vivre QUE du RSA… ? Donner le RSA à tout le monde…

   Moi : Non. Mais les… euh, je voudrais que tu poses la question AUX 80 000 personnes qui sont sous le seuil de pauvreté. Hein, donc si tu leur posais la question que tu me poses ici, où je ne suis pas bien placé pour y répondre…

   Fred : Non, mais je pense que vous allez être LE représentant de ces 80 000 personnes ?

   Moi : Non. Je vais être…

   Fred : Leur porte-parole peut-être ?

   Moi : Non. Je vais être le représentant… je serai mon propre représentant puisque J’AI le RSA.
   Je voudrais faire partager quelque chose ; que j’ai. Et qui est un DROIT.
   Le fait de dire que c’est un DROIT, çà change des promesses électorales en disant : « Ouuui nous allons nous déplacer… Nous allons réclamer… euh pour le fenua…. le Péï… euh des sous, machin…. NON. C’est un DROIT. Les personnes qui m’entendent aujourd’hui ; qui n’ont rien à bouffer ce soir ; si ces guignols : TOUS, je dis bien TOUS – je peux les citer nommément parce que j’ai pas peur de dire les noms…

   Fred : Cà va être un peu long…

   Moi : Elle est très longue. Donc, c’est un DROIT, point. Si les gens peuvent comprendre çà…

   Fred : Comment répondre à çà. Comment allez vous défendre ce droit ?

   Moi : Mais avec ta carte d’identité ! Si tu es un citoyen français tu as droit ! Les étrangers ont droit au RSA – sous certaines conditions quand ils habitent en France. Et nous on serait plus cons, parce qu’on habite à Tahiti ! Parce qu’on est autonomiste, maohiste, indépendantiste, machiniste, je ne sais –‘iste…. !

   Fred : il y a quand même des actions qui ont été mises en place…

   Moi : Alors je te repose de nouveau…

   Fred : … qui font que la Polynésie, a un statut particulier. C’est une collectivité…

   Moi : C’est pour çà que je suis le président de entre guillemets « la Polynésie française », cette immense arnaque, ce « statut ».

   Fred : Développez un peu cette idée d’arnaque, de président….

   Moi : Oui. Avec plaisir.

   Fred : Vous vous appelez président alors ?

   Moi : Oui. Alors je ne « m’appelle pas ». Je me suis autoproclamé le 25 octobre 2004, enfin, etc… Tout çà c’est du droit.
   Il est évident, avec les propos que je tiens : tous les gens qui sont gros, dodus, « en place » dans l’Establishment, n’ont aucune envie d’avoir quelqu’un qui donne des faits. Et que des faits.
   Ici encore, la question qu’on me pose, c’est : euh… on a un « statut » !
   Mais c’est quoi un « statut » ?
   C’est quoi un Péï ?
   Est-ce que « la France » a deux Péïs ?
   Est-ce que « la France » a deux devises (note : argent) ?
   Est-ce que elle ne blanchit pas des fonds à travers des francs de la république française que tout le monde a en poche ici ? Je ne voudrais pas parler ici de ce côté que beaucoup de gens connaissent, voilà. Mais c’est pour expliquer pourquoi je mets des guillemets ou le « (sic) » derrière, parce que je ne pourrai jamais dire que je suis le « président de la Polynésie française » parce que c’est une immense arnaque. Tahiti et sa Couronne est toujours un royaume.

   Fred : Alors quelque chose qui s’est mis en place quand même ; vous ne pouvez pas le balayer du revers de la main !

   Moi : Oui.Si. Si. On peut.

   Fred : Alors comment ?

   Moi : S’il y a, s’il y a… si à la base c’est faux : tu fais un cap avec ton voilier, si à un moment donné tu te dis, « bon, euh, Magellan… je vais dans cette direction » : on a le droit, soit de rectifier, soit de dire qu’on s’est trompé, soit je ne sais pas quoi… Jean-Marc REGNAULT a passé à la télé il y a deux-trois jours : il dit que la colonisation – le processus – n’est pas tout à fait terminé ou je ne sais pas quoi.
   Ce n’est pas mon propos. Mon propos il est simplement que je dis ce qui est.
   Moi que dis que j’ai un passeport français. Je dis que TU as un passeport français. Je dis que mes électeurs de Punaauia, de Faa’a et des îles sous le Vent ont dans leur poche un passeport français. Ils SONT français.

   Fred : Un passeport pour le RSA alors…

   Moi : Cà c’est… oui, un passeport pour le RSA. Moi je souhaite ; je suis à la base CONTRE le RSA, je suis contre tout assistanat, tout ce que tu veux, MAIS je suis aussi POUR donner à manger aux gens. Et donc les 80 000 personnes – c’est un chiffre qui, qui, ressort beaucoup – : J’AIMERAIS qu’il y en ait zéro ; franchement. Mais ces 80 000 ce soir, comment ils font pour manger ? C’est çà la vraie question. OK ? Moi j’ai un système qui leur permettra – j’aime pas le mot « système » – ; j’ai le RSA – çà s’appelle comme çà -, qui m’est versé tous les mois, je touche 55 000. Imagine un couple qui n’a pas d’emploi : çà leur ferait 110 000. Cà change un tout petit peu !
   Il y aura peut-être un peu moins de suicides, il y aura peut-être un peu moins de violence, un peu moins de tout çà ? C’est pour çà que je le fais.

   Fred : Alors votre méthode, votre action, comment exactement vous allez procéder ?

   Moi : A mains nues. Comme d’habitude. J’ai pas de fonds. J’ai… j’peux même pas imprimer les circulaires. Euh, voilà. La foi. Euh, çà s’appelle pas la foi ; disons… voilà… qu’est-ce que tu veux que je te dise !?

   Fred : Ben je sais pas… Qu’est-ce que…

   Moi : Tout le monde devrait

   Fred : Certaines personnes peuvent se demander comment vous allez mettre en application…

   Moi : Mais il n’y a PAS à mettre en application. C’est çà la différence.

   Fred : Alors c’est quoi ? (rire)

   Moi : C’EST UN DROIT.

   Fred : Oui mais alors vous vous proposez de guider les personnes si…

   Moi : Non. Je ne les guide pas. Si je suis député,

   Fred : Oui.

   Moi : Je peux prendre ma chaussure comme a fait Kroutchev, et je peux taper sur la table, avec ma chemise rouge et blanche à l’Assemblée nationale.
   Et quand un guignol va dire : « Où que vous viviez, vous êtes la France », je serai en face ; j’aurais les médias ; j’aurais la portée… euh, ma voix portera plus que d’ici, à faire ce que je fais depuis très longtemps, euh, pour lui dire : « Stop, tu peux expliquer ? Tu inclus ou tu n’inclues pas « ton » statut de « Péï » ; d’outre-mer – LES z’outremer il a dit ! – il faut pas oublier (inaudible)…
   Voilà. Donc être député, il est évident que premièrement « on » va se marrer, parce que je ne suis pas « très triste »… donc je fais des choses sérieuses MAIS en rigolant, et en tant que député, je vais te dire que çà risque de bouger beaucoup.

   Fred : Un autre budget. Là c’est un peu différent du RSA, c’est le budget qui est attribué au député pour la durée de sa mandature : comment, comment vous allez l’utiliser ce budget ?

   Moi : Première chose : j’achète une Rolls.

   Fred : Hahahaha

   Moi : Cà c’est la première chose. Je ne vais pas dire je vais le donner « aux pauvres » : je n’aime pas les pauvres ! Moi, un pauvre, c’est une personne, comme toi, comme moi. J’ai un immense respect. MAIS S’IL estime qu’il EST pauvre : tant pis pour lui, il va rester pauvre. Pour moi c’est la personne qui m’intéresse. D’accord ? Je ne vais pas le rendre « riche ». Je veux, s’il est pauvre, qu’il ait 55 000. Je veux que çà ne coûte rien à personne. Je veux que les gens qui vont – en parlant de la Rolls -…

   Fred : Mais vous perdrez le RSA !

   Moi : Je t’ai dit à la base, que je suis CONTRE le RSA !

   Fred : D’accord…

   Moi : Je suis CONTRE le fait qu’il y a çà.

   Fred : Et donc vous allez acheter une Rolls avec l’argent…

   Moi : … mais puisqu’il existe (le RSA)… Mais j’en avais déjà deux des Rolls !

   Fred : D’accord.

   Moi : Elles sont toutes saisies par la mafia : par la douane, etc… – surtout ne pas « couper » merci -. Parce que, parce que : j’ai passé deux mois à Nuutania « avec » ces bandits. Voilà.

   Fred : C’est pas très électoraliste quand même ? Je veux dire que…

   Moi : Mais je ne fais pas d’électoralisme !

   Fred : Mais vous allez…

   Moi : Mais je ne vais pas mentir !

   Fred : Mais être député, c’est quand même de représenter, la….

   Moi : Mais je ne vais PAS SIEGER jusqu’à que « mes » 80 000 personnes – c’est un chiffre que je donne comme çà, je les connais pas ces gens -, jusqu’à ce que ces 80 000 AIENT à MANGER. Après on peut faire du blabla. Après on peut faire des choses.
   Mais avant çà – c’est un DROIT – ne soit pas établi, je ne vais pas apporter ma voix des « 577 », des partis de gauche, de droite, du milieu, du haut, du bas, des qui s’embrassent sur la bouche avec la moustache comme dans journaux d’aujourd’hui (allusion à la photo à la Une de la Dépêche où un moustachu embrasse son « mari » sur la bouche…).

   Fred : Vous voulez juste faire passer un message et bénéficier de temps d’antenne ?

   Moi : Non. Je veux être élu. Pour pouvoir te dire ce que je te dis là. Et le faire. Pour que les gens réellement ils aient, euh, ils aient ces moyens de survie. Et je vois mal si on me reproche de rouler en Rolls haha… avec le salaire que j’aurais ! Peut-être que j’arriverais à faire à ce moment-là… QUE TOUT LE MONDE ROULE EN ROLLS ! hahaha

   Fred : Eh bien voilà. C’était la proposition de candidature de René HOFFER, candidat dans la troisième circonscription. Merci beaucoup.

2. 

   PENNA Antoine

   24 août 2015 à 21h26 — Répondre

   René HOFFER, Salutations de MARSEILLE.