Si les mots « car bass » sont associés à de la délinquance pour certains, Ludovic Céleste, secrétaire général de la fédération Car audio Polynésie, espère pouvoir faire une place à cette « discipline, qui est aussi une passion » tout en ayant pour principe le respect de tous.
Lire aussi : Vers une fédération de car audio
Le conseil des ministres abordait lundi l’aménagement d’un site dédié aux amateurs de « car bass » à Nivee. Si le projet se concrétise, ce serait l’aboutissement de discussions de longue date entre les associations des passionnés – qui préfèrent parler de « car audio »- les autorités et les opposants qui souffrent des nuisances occasionnées à certains endroits et contre lesquelles les autorités luttent activement. Ludovic Céleste, secrétaire général de la fédération Car audio Polynésie, évoque la fin de l’année pour une concrétisation de leurs projets. L’objectif est de construire un cadre pour contenter tout le monde : « nos passionnés attendent ça depuis des années mais les choses vont dans le bon sens » concède -t-il. En plus de Nivee, où « tous les gros volumes pourront être accueillis car personne ne serait dérangé », un deuxième site dédié aux petites installations serait encore en travaux pour « sortir » de terre … une structure qui est le fruit de concessions, une notion centrale du sujet.
« Dans toute chose il faut un règlement »
Qui dit cadre, dit règle et c’est là tout le travail qui reste à faire pour la fédération avec le Pays. Il s’agit d’organiser cette activité comme une discipline, comparée par Ludovic Céleste au motocross : leur projet est de pouvoir délivrer des licences et d’organiser des compétitions encadrées sur les futurs sites dédiés. Quoi qu’il en soit, il faudra faire des concessions, rappelle Ludovic aux adhérents : « Même si on a de gros spots qui vont sortir de terre, ça ne va pas être possible de faire jouer tout le monde le même jour » explique Ludovic, « donc il va falloir créer des calendriers pour encadrer ce monde-là ». Hors de question de presser les choses ou d’être stigmatisé pour le représentant des associations qui tentent de se défendre en s’organisant. « On parle de respect et de règle, dans toute chose il faut avoir un règlement ».