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Vendredi matin la brigade motorisée de la gendarmerie, appuyée par des motards en civil, avait mis en place trois points de contrôle sur Tahiti. L’objectif du dispositif était surtout de sanctionner les principales infractions génératrices d’accidents graves : Le non-port de la ceinture, les casques non-homologués ou non attachés ou les téléphones portables au volant… Dans l’après-midi, une opération de destruction des casques saisis a été effectuée dans l’enceinte de Fenua Ma à Motu Uta. L’occasion de rappeler que la lutte pour la sécurité routière reste la priorité des gendarmes…

Voilà ce qui vous en coûtera si vous ne portez pas votre ceinture de sécurité, si vous n’avez par de casque pour les deux-roues ou encore si on vous surprend à téléphoner au volant. Henry a été contrôlé avec son téléphone à la main…

Ces infractions de quatrième classe sont particulièrement « accidentogènes », explique le capitaine Olivier Faure, à la tête de la cellule de la prévention routière de la gendarmerie.

Le maréchal des logis-chef, Olivier Cussaguet, précise que ces opérations contribuent à la diminution des accidents et donc à éviter les drames sur les routes du fenua…

Pendant sept mois, 109 casques non-homologués ont été saisis lors de différents contrôles routiers. Ces derniers ont été détruits vendredi après-midi. Pour le colonel de la gendarmerie, Pierre Caudrelier, seuls les casques en bonne et due forme peuvent sauver la vie des cyclomotoristes. Et c’est tout ce qui importe.

Pêle-mêle, lors des opérations menées vendredi matin, les gendarmes ont relevés 37 non-ports de ceinture, 31 casques non homologués ou non-attachés, une conduite en état d’ébriété, un défaut de permis de conduire et quatre Stop « brûlés »…