INTERNATIONAL Cécile Duflot, les larmes aux yeux à l’Assemblée Laurent Bitouzet 2013-07-16 16 Juil 2013 Laurent Bitouzet © E1 VIDÉO – La ministre du Logement a été attaquée par un élu UMP sur un tweet de son compagnon. Contexte. Dimanche, lors du traditionnel défilé du 14 juillet, Xavier Cantat, le compagnon de Cécile Duflot, s’est fait remarquer en s’en prenant sur Twitter au défilé militaire. Fier que la chaise à mon nom reste vide au défilé de bottes des Champs Elysées #14Juillet — Xavier Cantat (@xaviercantat) July 14, 2013 Cette sortie médiatique a ulcéré l’opposition, qui a profité des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, mardi, pour interpeller la ministre du Logement sur cette affaire. L’attaque. Dans l’hémicycle, Philippe Meunier, élu UMP du Rhône, a fustigé la décision du gouvernement d’inviter « à la tribune officielle » Xavier Cantat, militant écologiste et compagnon de la ministre du Logement. Le gouvernement doit inviter des « personnalités qui ont la décence de respecter l’engagement de nos hommes, notamment au Mali », a souligné le député, membre de la Droite populaire (aile droite de l’UMP). Les « larmes de crocodile » de Mme Duflot ne sont rien à côté des larmes des veuves et des orphelins de nos soldats morts au Champ d’Honneur — PhilippeMeunier (@Meunier_Ph) July 16, 2013 La vidéo. Très émue par cette sortie du parlementaire, Cécile Duflot a eu du mal à retenir ses larmes, comme on peut le voir dans ce court extrait vidéo : La réplique. Dans les rangs de la majorité, la contre-attaque est venue directement de Jean-Marc Ayrault. « Monsieur le député, vous ne faites pas honneur à la France par vos propos particulièrement minables et polémiques. Je ne vais pas commenter davantage », a taclé le Premier ministre. Avant de rappeler que « tous les membres du gouvernement (…) étaient présents à la cérémonie du 14 juillet et au défilé ». Les « millions de Français » qui ont suivi les cérémonies ont constaté que « ce qui nous rassemblait, au-dessus des mesquineries, au-dessus des polémiques, c’était les valeurs de la France, les valeurs de la République », a conclu Jean-Marc Ayrault. Source : Europe1 Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)