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Cédric Mercadal : « Prendre la réalité du terrain »

Le nouveau ministre de la Santé, en charge de la prévention et de la protection sociale généralisée, s’est installé dans ses locaux ce mardi après la passation avec Jacques Raynal. Cédric Mercadal a passé plus de dix ans aux affaires juridiques de la CPS.

Après les passations chez Jean-Christophe Bouissou, René Temeharo, Yvonnick Raffin et Heremoana Maamaatuaiahutapu, C’était au tour de l’ancien ministre de la Santé, Jacques Raynal de recevoir le nouveau, Cédric Mercadal. Il connait bien la santé et la protection sociale généralisée pour avoir fait une longue carrière aux affaires juridiques de la CPS et s’être notamment attelé à la rédaction des textes de la réforme.

Cédric Mercadal a grandi en Polynésie française et après deux masters en France en droit des affaires et en droit des affaires maritimes, Oscar Temaru lui offre son premier emploi : conseiller technique au ministère des Communes où il devait s’occuper du transport intercommunal et interinsulaire. L’instabilité de ces années lui fait régulièrement changer de ministère jusqu’en 2012 où il rejoint le service juridique de la CPS, où il fera carrière. « J’ai commencé au plus bas de l’échelle des juristes puis je suis monté à la direction où je devais gérer toute la partie conventionnelle avec les professionnels de santé, la dématérialisation, la rédaction des textes liés à la réforme. » Pour ses nouvelles fonctions, il a expliqué avoir trois axes d’actions : recentrer les professionnels de santé sur leur activité de cœur et donc alléger les procédures administratives, donner le soin de manière égale sur tout le territoire et la prévention.

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Concernant ses priorités, il souhaite avant tout installer son équipe, consulter l’ensemble des services, rencontrer les professionnels de santé, les associations de patients et les ordres pour « prendre la réalité du terrain ».

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Il a une motivation plus personnelle pour avoir accepté ce maroquin : un grave accident de scooter à ses 16 ans a bien failli lui coûter la vie. Il restera six mois en réanimation. « Le CHPF m’a sauvé la vie, Cardella m’a remis debout et Te Tiare m’a réappris à marcher », explique-t-il. Il souhaite donc faire évoluer les choses dans le bon sens, pour les gens et pour que le système continue, toujours dans le respect des professionnels de santé.