NON CLASSÉ

Cendrillon

cendrillon-afficheL’académie de danse Annie Fayn et La Maison de la Culture – Te Fare Tauhiti Nui

présentent

Cendrillon

Vendredi 14 et samedi 15 mars 2014

Au Grand théâtre à 19h30

« Le conte de fées, tout en divertissant l’enfant, l’éclaire sur lui-même et favorise le développement de sa personnalité. »
Bruno BETTELHEIM, Psychanalyse des contes de fées, 1976

Un conte merveilleux

Un conte merveilleux est, par définition, un récit qui fait intervenir des éléments surnaturels ou féériques, des événements ou des opérations magiques ou qui relèvent du miracle.
Ce que raconte un conte merveilleux, relève de l’imaginaire, déploie un monde à part. On entre dans cet univers en rupture du réel au moment où est prononcée la célèbre formule « Il était une fois » qui situe d’emblée l’action dans un passé indéfini, un lieu sans référence géographique réelle. A partir de là, tout devient possible : transformations inouïes, animaux qui parlent, objets et personnages aux pouvoirs magiques, fééries et maléfices. Personne dès lors ne songe à s’étonner qu’une citrouille se transforme en carrosse. Il est tout aussi conventionnel que l’aventure finisse bien – « ils se marièrent… »-, la résolution comptant si peu qu’elle est évacuée en une phrase. Dans le conte merveilleux, c’est le chemin, semé d’épreuves, qui compte plus que le point d’arrivée.

« Ce que j’ai voulu exprimer avant tout par la musique de Cendrillon est l’amour poétique de Cendrillon et du Prince, la naissance et l’éclosion de cet amour, les obstacles dressés sur son chemin et, finalement, l’accomplissement d’un rêve. »
Serge PROKOFIEV, 1945

Il était une fois… Cendrillon

“Fille d’un riche gentilhomme, Cendrillon est devenue la servante d’une infâme marâtre et de ses demi-sœurs : Javotte et Anasthasie. Un beau jour, le roi du pays qui a décidé de marier son fils, organise un bal auquel sont conviées toutes les jeunes filles du royaume. Les amis de Cendrillon, les souris et les oiseaux lui confectionnent une magnifique robe de bal qui, hélas, est mise en pièces par Javotte et Anasthasie. Tandis que les deux jeunes filles et leur mère se rendent au château, la marraine fée de Cendrillon appelle les fées des quatre saisons. Elles transforment une citrouille en carrosse et quatre souris en chevaux blancs. Elles parent la jeune fille d’une robe de princesse. La marraine fée de Cendrillon lui donne la permission d’aller à la réception jusqu’à minuit tapant. Le prince tombe immédiatement amoureux de la belle inconnue, mais Cendrillon, entendant les 12 coups de minuit, s’enfuit. Dans sa fuite, elle perd une pantoufle de verre, trop petite pour un pied ordinaire, et grâce à laquelle le prince retrouvera sa princesse. “

Le conte « Cendrillon » a été écrit /raconté au moins 450 fois de façons différentes depuis les toutes premières versions qu’on trouve en Chine au 10ème siècle (il y a 1000 ans) les plus célèbres sont celles de Charles Perrault (qui vivait en France à l’époque de Louis 14- il y a plus de 300 ans), des frères Jacob et Wilhelm Grimm qui vivaient en Allemagne au 19ème siècle (il y a 200 ans). Les versions de Perrault et des Grimm ne sont que deux bourgeons sur un arbre foisonnant, mais elles sont celles qui ont nourri le plus sûrement l’imaginaire moderne.

Le ballet de Prokofiev

Le théâtre Mariinsky pressent Serge Prokofiev pour composer la musique de « Cendrillon » après le succès de son « Roméo et Juliette ». Prokofiev commence l’écriture du ballet en 1941 en suivant de près le conte de Perrault. La composition de l’œuvre est interrompue par la guerre entre l’Union soviétique et l’Allemagne pour composer l’opéra « Guerre et Paix ». Prokofiev revient à son ballet en 1943 et le termine en 1944.

Le compositeur dédie son ballet à Piotr Tchaïkovsky et écrit:
« …[je le conçois] comme un ballet classique avec des variations, des adagios, pas de deux, etc… je vois Cendrillon non seulement comme un personnage de conte de fées mais également comme une personne en chair et en os qui ressent et vit parmi nous »
Serge PROKOFIEV, 1945

La première de « Cendrillon » a lieu le 21 novembre 1945 au théâtre Bolchoï.
La composition musicale de Cendrillon sera la source d’inspiration de nombreux chorégraphes tels que Frederick Ashton, Rudolf Noureev, Maguy Marin, Jean-Christophe Maillot, Thierry Malandain.

Du conte au spectacle : l’adaptation

Sous la direction d’Annie Fayn, « Cendrillon » est devenu un spectacle de danse classique, modern’ jazz, claquettes et contemporaine. La trame de l’histoire suit le texte de Charles Perrault qui date de 1697 mais opère des digressions inspirées de l’adaptation musicale de Serge Prokofiev.
Le choix des musiques a été harmonieusement adapté aux styles de danse qui illustrent l’histoire. Des musiques actuelles telles que « Happy » de Pharell Williams, « Counting the Stars » de OneRepublic, « Animals » de Martin Garrix, « The Other Side », de Jason Derulo etc. côtoient des musiques lounge. Le fil conducteur du spectacle réside dans choix porté sur la composition musicale de Serge Prokofiev. Son œuvre musical à la fois brillante et mordante apparaissait comme la plus appropriée pour mettre en chorégraphie ce spectacle.
Cette année également, l’académie de danse a porté une attention toute particulière à la narration de l’histoire par le mouvement. Les danses ne viennent pas seulement soutenir le texte, elles l’illustrent. Nos danseurs sont devenus également acteurs et ont travaillé sur l’interprétation et la vitalité particulière des personnages du conte. La force de la chorégraphie réside dans un objectif technique alliant à la danse une pantomime sans maniérisme et une gestique théâtrale tout à fait moderne caractérisant parfaitement chaque personnage.

« L’histoire qui « accroche », celle que l’on n’oublie pas, nous impressionne pour des raisons que nous ignorons ; et c’est précisément cette ignorance qui indique que le récit détient une sorte de savoir sur nous-mêmes. »
François FLAHAULT, L’interprétation des contes, 1988

Croire en ses rêves

Elaborés par la tradition orale depuis parfois de nombreux siècles, les contes ont une fonction sociale et initiatique. Ils relient, divertissent, enseignent, touchent l’inconscient, transmettent des valeurs, proposent du sens, permettent de mieux supporter les épreuves du réel.
Ce qui a motivé le choix en faveur de « Cendrillon » réside dans le fait que les situations abordées par le conte peuvent nous faire penser à ce que nous vivons (la jalousie, la peur, l’injustice, la mort, les relations dans la famille, avec les amis, …) et peuvent donc faire réfléchir, nous apprendre quelque chose sur nous-même. Il apporte des réponses symboliques et imagées aux grandes questions collectives et individuelles : origines du monde, du mal, exploration des relations familiales, de l’inégalité sociale, des chemins d’individuation que prennent les petits et les grands… Il est remarquable que dans le monde contemporain empêtré dans le matérialisme et la consommation, le conte fasse aujourd’hui retour comme voie d’accès au sens, à l’humain, au collectif, à la dimension spirituelle (au sens large) !

Par ailleurs, nous avons été sensible au fait que la tâche principale du récit de « Cendrillon » peut aider l’enfant à se développer et à choisir le bon chemin, et fait appel à notre imagination à l’aide d’événements merveilleux et quotidiens.
Le traditionnel conte merveilleux est caractérisé par le manichéisme, il y a toujours l’opposition traditionnelle entre bons et méchants. Dans le conte, quoi qu’il en soit, le méchant doit être puni et le bon récompensé. Au final, nous souhaitions que l’effet de merveille produit par le conte merveilleux en général ait un impact significatif par la danse sur un public enfantin ou sur ce qui reste enfantin en nous.

Aussi nous avons fait ressortir dans les chorégraphies certains motifs caractéristiques de l’histoire de « Cendrillon » :
– L’ascension sociale fulgurante de la jeune fille belle et méritante, mais très pauvre, élue et épousée par le Prince ; ce « coup de baguette magique » qui fait basculer un destin « injuste ».
– Les tourments de la rivalité fraternelle. Le conte montre comment un enfant auparavant rejeté accède à la reconnaissance paternelle quand un événement permet que ses qualités éclatent au grand jour. C’est tout le leurre des apparences qui est dénoncé ici, et la force des richesses intérieures cachées.

Synopsys

Ouverture

Il était une fois une marraine fée songeuse. Elle observait silencieusement grandir sa protégée Cendrillon. La situation semblait empirer jour après jour. Que faire pour mettre fin au calvaire de la jeune fille ? La marraine-fée attendait l’occasion, l’opportunité, l’événement qui lui permettrait de faire basculer le destin de cette malheureuse. Perdue dans ses pensées, elle revint soudainement à la réalité en voyant le château : le prince serait bientôt en âge de se marier. Plus de temps à perdre, elle partie en quête de ses sœurs les fées des saisons, après tout elle avait un miracle à faire !

Premier tableau : la maison

Dans une grande maison, Cendrillon se réveille au milieu des cendres (cours supérieur de contemporain). Fille d’un riche gentilhomme, la belle est devenue la servante d’une infâme marâtre et de ses demi-sœurs : Javotte et Anasthasie. Son quotidien se résume au ménage. Les balais (cours modern’ jazz débutant), les plumeaux (cours classique élémentaire) et les bulles (cours classique préparatoire et cours contemporain moyen) sont son lot.
Un beau jour, le roi du pays qui a décidé de marier son fils, organise un bal auquel sont conviées toutes les jeunes filles du royaume. Javotte, Anasthasie et Cendrillon reçoivent leurs invitations (cours classique préparatoire). Les deux méchantes sœurs sont aux anges. La boîte à couture (cours modern’ jazz élémentaire) est sortie pour que les deux méchantes sœurs soient habillées pour la circonstances. Tandis qu’elles se préparent, elles surchargent sans remords la pauvre Cendrillon de linge sale (cours modern’ jazz moyen). Les amis de Cendrillon, les souris et les oiseaux lui confectionnent une magnifique robe de bal qui, hélas, est mise en pièces par Javotte et Anasthasie. Tandis que les deux jeunes filles et leur mère se rendent au château, Cendrillon est en proie au chagrin le plus profond.

Deuxième tableau : la transformation

Sous les étoiles (cours classique pointes 1), Cendrillon pleure en silence. Pourtant son chagrin est entendu au loin par la marraine–fée. L’univers de la maison infernale devient féérique (cours classique moyen 2). La marraine-fée fait son apparition et en appelle aux fées des quatre saisons. La fée du printemps transforme les souris (cours classique débutant) et les lézards (cours contemporain débutant) en une escorte prestigieuse. La fée de l’été métamorphose des citrouilles (cours classique débutant) en un splendide carrosse. La magie (cours initiation) entoure la jeune Cendrillon. La fée de l’automne sollicite les oiseaux (cours classique moyen 1) pour confectionner une magnifique robe faites de drapés (cours classique intermédiaire pointes) et de rubans (cours contemporain avancé). Enfin la fée de l’hiver fait appel aux flocons (cours classique pointes 2) pour fabriquer une incroyable paire de souliers de verre. Une condition est cependant énoncée par la marraine fée : elle lui donne la permission d’aller à la réception jusqu’à minuit tapant.

Troisième tableau : le bal

Cendrillon ainsi parée peut désormais aller au bal où des danseuses se meuvent avec une grâce sans pareille dans la salle (cours classique pointes avancé et supérieur). Au premier regard, le prince tombe amoureux de la belle inconnue, mais Cendrillon, entendant les 12 coups de minuit, s’enfuit. A chaque battement d’horloge (cours modern’ jazz avancé et supérieur), Cendrillon redevient une pauvre souillon.

Quatrième tableau : la pantoufle de verre

Dans sa fuite, Cendrillon a perdu une pantoufle de verre, trop petite pour un pied ordinaire (cours claquettes 2 et 3). Le prince qui ignore l’identité de la belle inconnue lance son laquais à la recherche de celle-ci. De nombreuses postulantes tentent leur chance désespérément (cours claquettes 4). Arrivée chez Cendrillon, les deux sœurs échouent elles aussi à l’essai de la pantoufle et de dépit cassent le fragile objet en verre. C’est alors qu’une petite souris vient au secours de Cendrillon et lui apporte la deuxième pantoufle de verre, elle y glisse son délicat petit pied.

Cinquième tableau : le mariage

Devant la preuve évidente que Cendrillon est l’élue, la belle-mère et les deux sœurs s’effacent. Le laquais la conduit au palais. Le prince au comble de sa joie décide de l’épouser sur le champ. Une somptueuse fête est organisée où tout le royaume se réunit pour célébrer l’union d’un amour sincère (cours classique intermédiaire, avancé et supérieur).

Les intervenants

Le Ballet Coïnsidanse

Le Ballet a été créé en 1999 à l’initiative d’Annie Fayn. Depuis octobre 2005, cette compagnie est devenue l’association Coïnsidanse qui regroupe des niveaux supérieurs et se veut le prolongement de l’académie de danse. L’objectif principal est de promouvoir l’art de la danse par le biais du spectacle en privilégiant les échanges artistiques avec d’autres troupes y compris à l’international.
Parmi les actions de cette jeune association dynamique figurent les voyages culturels à l’Ecole Supérieure de Danse de Cannes Rosella Hightower en 2005 et à la New Zealand School of dance de Wellington en 2006, la réalisation des 2e et 3e Rencontres Internationales de Danse à Papeete en 2006 en 2011, le spectacle « Moemoea » en décembre 2008 et en mars 2011, fusion de la danse contemporaine et de la danse traditionnelle au travers des encres de Chine de Léon Taerea en collaboration avec le groupe Toa Reva. Coïnsidanse a également rendu possible le départ d’un jeune Polynésien, Florian Teatiu, à la New Zealand School of Dance, l’Ecole Nationale de Danse de Nouvelle-Zélande.

L’académie de danse Annie Fayn

Fondée en 1995, cet établissement dispense des cours de danse classique, contemporaine, modern’ jazz et claquettes. L’Ecole de Danse Annie Fayn compte 250 élèves inscrits dont 200 participants au gala de fin d’année. De ses rangs sont sortis des danseurs émérites qui poursuivent une carrière aux Etats-Unis, en France, en Nouvelle-Zélande et au Canada. Leurs résultats font la fierté de cet établissement et inspirent les jeunes générations à poursuivre leur exemple. En 2014, L’Ecole de Danse est devenue l’académie de danse Annie Fayn

Annie Fayn

Après un Premier Prix de Conservatoire décerné par Claude Bessy (ancienne directrice de l’Opéra de Paris), elle se perfectionne en danse classique au Centre de Danse de Cannes Rosella Hightower. Sa carrière professionnelle débute à l’Opéra d’Avignon et occasionne de nombreuses tournées et contrats à l’international. Sa carrière de danseuse la dirige vers la pédagogie et elle se passionne pour l’enseignement. Le hasard fait qu’elle rejoint sa famille installée à Tahiti depuis 1978. Elle y fonde L’Ecole de Danse éponyme en 1995 (qui devient l’académie de danse en 2014) et le Ballet en 1999. Directrice de l’établissement, elle est également la directrice artistique de l’association Coïnsidanse. Elle y partage ses expériences professionnelles et pédagogiques auprès des jeunes de Polynésie française et a formé des danseurs et des danseuses dont le niveau actuel est reconnu auprès des professionnels de la danse. Ses créations suscitent l’engouement tant de ses élèves que d’un large public.

Site Internet : www.ecole-annie-fayn.com
Page Facebook : http://fr-fr.facebook.com/pages/LEcole-de-Danse-Annie-FAYN/280987330868

Extrait vidéos :

« Uprising »

« Le Lac des cygnes – Les Quatres Petits Cygnes »

Marion Fayn

Danseuse et chorégraphe, elle a suivi une solide formation en danse classique et contemporaine en France et aux Etats-Unis. Elle est également titulaire d’un Master universitaire en Lettres Langues et Sciences Humaines mention « Multiculturalisme et pluralité linguistique dans le Pacifique » et poursuit ses recherches dans le cadre d’un Doctorat en Anthropologie de la Danse. Son expérience de la scène et ses études, fait qu’elle est l’investigatrice de spectacles tels que les Rencontres Internationales de Danse (2005, 2006 et 2011) et la créatrice « Moemoea » (décembre 2008 et mars 2011). Depuis mars 2009, elle est présidente de l’association Coïnsidanse.
Extrait vidéo « Corps et Graphiques » avec Hell « Ton » Jon et le Ballet Coïnsidanse : http://www.youtube.com/watch?v=A-030TK53a8&feature=share

La distribution

Co-production :
L’académie de danse Annie Fayn – La Maison de la Culture – Te Fare Tauhiti Nui

Réalisation et coordination :
Annie Fayn

Chorégraphies
Annie Fayn
Marion Fayn

Effectifs danse :
L’académie de danse Annie Fayn
Ballet Coïnsidanse

Rôles principaux :
Cendrillon : Ariihei Sage
Le prince : Timothée Chauvin
La belle-mère : Christine Bennett
Anasthasie : Eva Raoult
Javotte : Anaëlle Heneau
La marraine-fée : Maud Rebourg

Rôles secondaires :
La fée du Printemps : Ayla Bourineau
La fée de l’été : Tiphaine Jambon
La fée de l’automne : Lénaïg Mou Fat
La fée de l’hiver : Elodie Garrigues
L’horloge et la couturière : Jenessa Liu
Il était une fois : Coco la conteuse
Le laquais : Alexandra Chavanne
Le phénix : Vaiteku Pitoeff
La reine des souris : Louise Jarlégand
La petite souris : Paloma Lao

Décors :
Nadia Kinsces déak

Costumes :
Annie Fayn

Technique sons et lumière :
La Maison de la Culture – Te Fare Tauhiti Nui

Un grand merci aux partenaires de l’événement :
Radio 1, Carrefour Arue et Punaauia, Les Nouvelles de Tahiti

Renseignements complémentaires

Programme prévisionnel :
Soirées :
Vendredi 14 et samedi 15 mars 2014 au grand théâtre de la Maison de la Culture / Te Fare Tauhiti Nui à 19h30

Tarif des places :
Tarif unique 2 800 xfp

Réservations :
Carrefour Arue et Punaauia,
Radio 1 Fare Ute
www.radio1.pf

Contact :
Marion Fayn 78 59 48

Réserver

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