Interrogé jeudi par le Cesec dans le cadre du débat sur les conditions du déconfinement, le vice-président du Conseil de l’ordre des médecins en Polynésie française, Nedim Al Wardi, s’est adressé aux acteurs socio-économiques du fenua, pour réaffirmer ce qu’il avait déclaré à Radio1 : la nécessité de la fabrication rapide et à grande échelle de masques en tissu – 500 000 pièces au minimum – sans attendre les pouvoirs publics.
Le déconfinement « entraînera forcément une nouvelle vague » de cas de coronavirus, estime le Dr Al Wardi. La vraie question est donc de « trouver le point d’équilibre entre la santé des Polynésiens et leur appauvrissement » en organisant le déconfinement « de façon stricte et structurée ». Un « exercice périlleux qui exige beaucoup de rigueur de tous les acteurs, sinon cela entraînerait un nouveau confinement », dit-il.
Et parmi les mesures barrières que nous devrons tous continuer à appliquer, le Dr Al Wardi insiste sur le port du masque obligatoire « dans tous les espaces publics ». À chacun « d’aider activement les autorités à réussir le déconfinement », conclut le médecin.