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Ceux qui ont tout perdu … ou presque

Le podium des perdants©DR

Si les élus cherchent leur légitimité à travers les urnes, il en est pour qui ce premier tour de scrutin relève plus de la désillusion que du tour de force. Ont-ils tout perdu? Pas sûr quand on les écoute…et pourtant.

Numéro 1: Le plus grand perdant de ces élections est sans aucun doute Teiva Manutahi. Celui qui annonçait réunir plus de 2500 personnes à ses meetings et se présentait comme l’alternative (il en disait de même aux territoriales), n’obtient qu’un seul siège au conseil municipal de Faa’a avec ses 6,84 % de suffrage.

Et pourtant bon dernier, il persiste et signe et ne perçoit pas du tout ses résultats comme un échec.

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Numéro 2: Béatrice Vernaudon

Le maire sortant de Pirae, affirme qu’elle s’était préparée à toutes les éventualités, même celles de ne plus siéger en tant que tavana. Mais voilà à l’annonce des résultats, le couperet est tombé et le coup est rude. Interrogée Béatrice Vernaudon répond à nos questions avec douceur et puis finalement elle craque…et … le masque tombe.

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Troisième ex æquo: Sandra Levy-Agami et Valentina Cross.

A Mahina, Sandra Levy-Agami considère son score comme honorable face à ses adversaires politiques. Elle laisse quand même des plumes dans ce scrutin : 7 points en moins par rapport au second tour des dernières municipales. Second tour, cette fois-ci, pour lequel elle n’est pas qualifiée avec ses 9.79%. Celle dont le nom de liste était « Sandra Tavana » devra prendre son mal en patience pendant encore 6 ans.

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Autre commune Mataiea où Ambroise Colombani le jeune tout nouveau en politique créé la surprise. En effet il talonne de près Valentina Cross le maire sortant. Une Valentina Cross en perdition sur ses terres submergées par les voix du candidat orange Tearii Alpha.

Mais pourquoi une telle déroute ? Est-ce dû à ses hésitations ? Souvenez-vous le 20 janvier dernier, elle annonçait renoncer à son siège de tavana. Un mois plus tard, changement de cap, direction un nouveau mandat. Un volte face qui a laissé ses électeurs sur place.

Tous nos perdants sont cependant unanimes pour dire qu’ils ont perdu face aux grosses machines politiques. De grosses machines politiques dont ils ont tous profité à un moment ou un autre par le passé.