A l’unanimité, les élus du Conseil économique, social et culturel (CESC) ont voté, vendredi matin, pour le projet d’avis relatif au changement climatique et aux enjeux de la Conférence Paris Climat 2015. Winiki Sage, rapporteur de ce projet et président de la fédération des associations de protection de l’environnement (FAPE), estime qu’aujourd’hui : « on ne peut plus être spectateur mais acteur ».

La protection de mère nature est un des principaux moyens de lutter contre les changements climatiques. C’est l’une des raisons pour lesquelles plusieurs associations de protection de l’environnement du fenua protestent contre les extractions de gravats dans les rivières.

Pour éviter cela, le rapporteur du projet d’avis Winiki Sage estime qu’il faut arrêter de « construire en béton ». Et pour se faire, les élus du CESC préconisent de revoir les règles d’urbanisme et de construction. Des dispositions qui pourraient aider à maîtriser la facture énergétique.

Winiki Sage estime que le fenua peut-être un exemple de développement économique soucieux de la préservation de son environnement et propose la mise en place d’une « compensation carbone » pour le projet Tahiti Mahana Beach.

Les élus du CESC regrettent toutefois que le fenua ne puisse accéder au « Fonds vert » et préconisent la mise en place d’un fonds propre avec une intervention de l’Etat.

La député Maina Sage sera chargée de préparer, avec ses collègues des Caraïbe et de l’océan Indien, un rapport d’information Outre mers-COP21, pour le compte de la Délégation aux outre-mer de l’Assemblée Nationale.