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Chantage et harcèlement: le Tahoeraa menace de porter plainte

Dans un communiqué, le Tahoeraa Huiraatira dénonce « une vaste opération de harcèlement » dont seraient victimes ses représentants à l’assemblée de la Polynésie. A la manœuvre Edouard Fritch qui chercherait, selon ce communiqué, à débaucher des élus du groupe orange pour renforcer le groupe des frondeurs et ainsi se garantir une majorité à Tarahoi.

Dans son communiqué, le Tahoeraa règle ses comptes et précise que les deux tiers de ses grands électeurs lui sont restés fidèles. Se posant en victime, le parti au fei rappelle que l’élection de Nuihau Laurey et Lana Tetuanui aux sénatoriales est la résultante d’une coalition « Le Tahoera’a Huiraatira, une fois de plus seul contre tous, a donc été battu grâce à une coalition composée du groupe d’Édouard Fritch, de l’UPLD et de l’ATP ». Et l’auteur du communiqué de poursuivre « Les grandes manœuvres ont commencé dans la perspective de la répartition des commissions prévue ce jeudi à l’assemblée. L’heure est venue pour Edouard Fritch de renvoyer l’ascenseur à ses alliés de dimanche dernier, et d’asphyxier définitivement le Tahoera’a Huiraatira ». Le parti de Gaston Flosse dénonce une « vaste opération de harcèlement dont sont victimes les élus du Tahoeraa Huiraatira ». Plusieurs auraient été convoqués à la Présidence où Édouard Fritch aurait tenté « de les courtiser, multipliant promesses et menaces, soutiens divers, CAE et autres subventions ». « Ces méthodes qui prennent des proportions jamais vues sont bien loin de la façade démocratique dont se targue le clan Fritch dans ses déclarations aux médias ». Le Tahoeraa exige que « cessent immédiatement ces pressions insupportables » et n’écarte pas la possibilité de porter plainte pour chantage et harcèlement. L’ambiance jeudi à l’assemblée de la Polynésie française sera tendue.