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Chapman et Trouillet à la tête de la TEP

Marc Chapman est le nouveau président du conseil d’administration de la TEP et Thierry Trouillet son nouveau directeur. Le conseil d’administration de la société d’économie mixte a acté ces deux nominations vendredi matin, suite à la réorganisation opérée par le vice-président en charge de la tutelle de la TEP, Nuihau Laurey.

Le conseil d’administration (CA) de la Société de transport d’énergie électrique en Polynésie (TEP) s’est réuni vendredi matin de 9 à 11 heures pour acter deux nominations. Ancien directeur de la CCISM et président du CA de l’OPT, Marc Chapman, devient le nouveau président du CA de la TEP. Il succède à Bruno Marty, évincé il y a quelques semaines pour avoir refusé d’appliquer la politique du vice-président en charge de la tutelle de la TEP, Nuihau Laurey. Marc Chapman touchera une rémunération mensuelle de 250 000 Fcfp au titre de ses activités de président du CA. Un retour à une pratique passée que la vice-présidence justifie par l’importance de la feuille de route imposée au nouveau président, tout en assurant que les rémunérations actuelles cumulées du président et du directeur de la TEP ne dépassent pas celles qui avaient défrayé la chronique pour « d’anciens directeurs de la société ».

Thierry Trouillet reprend la direction de la TEP

La deuxième nomination actée vendredi en conseil d’administration est celle de Thierry Trouillet au poste de directeur de la TEP. Débarqué de la direction de la TEP par Gaston Flosse en 2013, Thierry Trouillet exerçait depuis ses fonctions comme conseiller technique à la vice-présidence. L’actuel directeur, Guy Stalens, a donc été remercié. Une demande formulée dès janvier dernier par le vice-président, Nuihau Laurey, qui fustigeait alors « l’immobilisme » de la TEP. Cette réorganisation des deux têtes de la TEP est d’ailleurs destinée à mettre un coup d’accélérateur sur le grand chantier de cinq milliards de Fcfp d’investissement pour boucler le réseau de transport d’énergie électrique autour de Tahiti. Un projet qui représente deux à trois ans de chantier entre Papenoo et Hitiaa.

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