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Chikungunya : « Le nombre de décès n’est pas atypique »

Le Dr Olivier Obrecht, responsable de la cellule de coordination du chikungunya. © Radio 1

Le Dr Olivier Obrecht, responsable de la cellule de coordination du chikungunya. © Radio 1

Le docteur Olivier Obrecht, médecin et responsable de la cellule de coordination du chikungunya, était l’invité mardi midi du journal de Radio 1.

Le Dr Obrecht est revenu sur l’épidémie de chikungunya qui décroît actuellement dans les îles de la Société et aux Tuamotu. Il explique également que si l’on dénombre 66 000 cas de personnes ayant consulté un médecin pour le chikungunya, on peut estimer que deux à trois fois plus de personnes ont contracté le virus. Soit près des deux-tiers de la population. Par ailleurs, le médecin explique que le nombre de décès recensé n’est pas atypique dans ce type d’épidémies. Rappelons qu’en 2006, La Réunion dénombrait 244 000 personnes infectées en un an et pas moins de 203 décès liés au chikungunya. La vigilance est donc toujours de mise.

 

Concernant les premiers cas de leptospirose, le Dr Obrecht rappelle qu’il est demandé à la population et principalement aux surfeurs d’éviter de marcher dans les eaux stagnantes à l’embouchure des rivières. Il explique que si cette maladie revient périodiquement, c’est parce que chaque saison des pluies accentue la dissémination notamment des déjections des élevages ou des urines de rat dans les sols et leur évacuation dans les rivières.

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