Malgré les traitements, tôt ou tard, le virus du Chikungunya frappera la Polynésie (illustration) ©  DR

L’inquiétude est palpable sur le territoire depuis la détection, mercredi dernier, d’un cas de chikungunya, le premier constaté en Polynésie française. Il ne s’agissait pas d’un cas autochtone mais d’une malade qui a contracté le virus lors d’un séjour aux Antilles, pourtant, le phénomène suscite beaucoup d’inquiétude et à juste titre.

Invité lundi de notre édition de la mi-journée le docteur Henri-Pierre Mallet, épidémiologiste à la Direction de la santé et responsable du bureau de veille sanitaire. Et à la question de savoir si la Polynésie pourrait échapper à une épidémie de chikungunya, sa réponse est éloquente.

Une chance dans cette histoire, il semblerait que le type de chinkugunya détecté mercredi et qui menace la Polynésie ne soit pas une forme particulièrement dangereuse. Mais des précautions restent à prendre.

Le docteur Mallet est également revenu sur la question de la quarantaine ou encore sur les mesures de démoustication entreprises dans les quartiers à risques. Son interview complète est à retrouver dans notre podcast.

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