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Cocaïne disparue : ces éléments qui mettent à mal le suspect

La voiture était stationnée devant les locaux de la police judiciaire. © MAXPPP

INFO E1 – Téléphone coupé, importantes sommes d’argent liquide, etc. les indices s’accumulent autour du policier soupçonné d’avoir volé 52 kilos de cocaïne au 36, Quai des Orfèvres.

Les soupçons autour du policier de la brigade des stupéfiants se précisent. Interpellé après la disparition de plus de 50 kilos de cocaïneau 36, Quai des Orfèvres, le fonctionnaire a été placé en garde à vue samedi soir. Et celle-ci devrait se prolonger jusqu’à mercredi. Les enquêteurs de l’IGPN, la police des polices, espèrent bien faire sortir le suspect de son mutisme. Jusqu’ici, le suspect a en effet souhaité garder le silence, ne donnant aucun indice aux enquêteurs sur les motivations de son présumé vol. Mais de nouveaux éléments troublants confortent les enquêteurs dans l’idée qu’il s’agit bien du principal suspect dans cette affaire.

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Un téléphone mystérieusement coupé. Les indices commencent à s’accumuler notamment sur la nuit du vol, quand les caméras de surveillance l’ont filmé, portant deux gros sacs remplis de pains de cocaïne. Cette fameuse nuit, son téléphone portable a été coupé avant son arrivée au siège de la police judiciaire parisienne… et rallumé bien après son départ avec la drogue. Une précaution prise par de nombreux malfaiteurs et permettant de ne pas être géolocalisé ensuite.

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D’importantes sommes d’argent en liquide. Autre indice troublant : de fortes sommes d’argent liquide ont été retrouvées lors des perquisitions. D’après les informations d’Europe 1, il y avait 7.000 euros en espèces à son domicile parisien et 20.000 euros dans sa valise à Perpignan. D’où vient tout cet argent ? S’agit-il d’une partie de ce qu’il aurait touché en échange de la drogue ? C’est l’une des hypothèses envisagées par les « bœuf-carottes ».

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Une demi-douzaine de biens immobiliers. Enfin, en marge de l’affaire, le patrimoine immobilier du suspect interpelle également les enquêteurs. Toujours selon les informations d’Europe 1, le fonctionnaire possède deux pavillons à Perpignan et cinq studios, ou chambres de bonne, à Paris et en proche banlieue. Des biens acquis avant l’affaire et à plusieurs acheteurs, via une Société civile immobilière (SCI).

Les enquêteurs de l’IGPN s’intéressent donc à tout. Et le brigadier, âgé de 33 ans, lui, use de son droit au silence. Serein, presque arrogant dans son attitude, il refuse toujours d’expliquer où sont passés les 52 kilos de cocaïne.