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Comment ont évolué les prix depuis le début de la crise ?

Malgré un léger rebond de +0.1% en septembre, l’indice des prix à la consommation a baissé d’environ 1% depuis le début de l’année. Principaux moteurs de cette évolution : le prix des transports, des communications et de l’habillement. En revanche, les produits alimentaire et l’alcool ont connu des hausses de prix ces derniers mois.

Chaque mois, l’ISPF calcule un indice des prix à la consommation (IPC) censé refléter les dépenses des ménages, que l’on parle d’alimentation, de logement, de loisir, de santé ou de transport. Les derniers chiffres, publiés dans le détail ce lundi, indiquent une très légère hausse de l’IPC entre les mois d’août et septembre. +0,1%, principalement du fait d’une augmentation des prix des services domestiques, difficile à expliquer, et, dans une moindre mesure, de l’alimentation. Des hausses en partie compensées par la baisse du prix des transports, notamment aériens.

Sur un an, l’alimentation en hausse, la téléphonie et le carburant en baisse

Sur le plus long terme, pourtant, l’indice des prix est à la baisse. L’IPC a ainsi perdu 1% depuis le mois de janvier, et donc depuis le début de la crise, soit à peu près ce qu’il avait gagné tout au long de l’année 2019. Mais cette pente descendante de l’indice général cache d’importantes variations. Comme celle des prix des produits alimentaires, en hausse de 2,5% depuis le début de l’année et de 1,7% par rapport au mois de septembre 2019. Le pain, les céréales, les produits de la mer, les fruits et les produits sucrés (chocolat, confiture, confiserie…) font partie des hausses les plus notables. L’alcool, du moins la bière et les spiritueux, ont aussi fait grimper l’indice, avec un bond des étiquettes de 3% depuis le début de l’année. La restauration ou de l’hôtellerie, très concernés par la crise de ces derniers mois ont vu leur coût augmenter de 1,6 à 1,7%, d’après l’institut. D’autres postes de consommation ont, au contraire, vu leur prix baisser en un an. C’est le cas de l’habillement, du carburant, et des services de téléphonie, dont les prix ont chuté de près de 10 points en un an, toujours d’après l’ISPF.