Premiers exemples de la « réponse pénale ferme » qu’entendent apporter les autorités aux violations du confinement, deux hommes qui seront bientôt poursuivis au tribunal.
Jeudi 26 mars, un homme qui circulait sur la voie publique dans la commune de Paea a été contrôlé par deux gendarmes. N’ayant présenté aucune attestation aux forces de l’ordre, ce dernier a ensuite commis des violences sur les militaires.
Le mis en cause a été mis en garde à vue puis déféré au parquet le 27 mars.
Il a été placé sous contrôle judiciaire et poursuivi pour rébellion sur personnes dépositaires de l’autorité publique, violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique, violation de l’obligation de confinement et dégradation d’un bien public. Il risque une peine d’emprisonnement de cinq ans.
Vendredi 27 mars, à Punaauia, un homme qui se promenait dans un lieu accessible au public a également violé l’obligation de confinement et a commis un délit d’exhibition sexuelle.
Mis en garde à vue, l’auteur des faits est poursuivi devant le tribunal correctionnel et encourt une peine d’emprisonnement d’un an.
Les forces de l’ordre rappellent que les contrôles sont amplifiés pour fauire respecter le confinement et promettent « répression et réponse pénale » pour tout trouble à l’ordre public.
Avec communiqué