Le 3ème vice-président du Congrès de Nouvelle-Calédonie, Yoann Lecourieux, participe depuis lundi au Congrès des communes à Taravao. Accompagné de deux maires calédoniens, l’élu défend l’importance du « développement et du renforcement des échanges entre la Polynésie et la Nouvelle-Calédonie » pour « participer au développement économique » des deux territoires et de leurs collectivités.
Invité du 27ème congrès des communes qui a débuté lundi à Taravao sur le thème du « développement économique », l’élu de la Province Sud et 3ème vice-président du Congrès de la Nouvelle-Calédonie, Yoann Lecourieux, entend défendre la voix de la « mutualisation » des moyens notamment entre les communes de Polynésie et de Nouvelle-Calédonie. Il insiste sur l’importance des « échanges » en matière de compétences, de technicité des entreprises et de capacités d’investissements entre les deux territoires : « pour ne plus réfléchir sur deux bassins de population de 250 000 habitants, mais un seul bassin de 500 000 ».
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Pour l’élu calédonien, les communes de Polynésie, comme celles de Nouvelle-Calédonie, ne pourront participer au développement économique de leur territoire qu’avec des ressources fiscales propres.
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Yoann Lecourieux est également le président de la Secal, la Société d’équipement de la Nouvelle-Calédonie. Un établissement public local (EPL) comme il en existe des dizaines en Nouvelle-Calédonie. Un « outil » pour le développement des communes et du Pays sur lequel les sénateurs Lana Tetuanui et Nuihau Laurey s’étaient déjà penché en février dernier pour moderniser le statut de la poignée de SEM vieillissantes de la Polynésie. Pour Yoann Lecourieux, les communes polynésiennes et le Pays doivent se tourner vers ce type de structures.
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Sur ce dernier point, la conférence des établissements publics locaux pour l’ensemble des territoires outre-mer français se déroulera du 5 au 8 septembre prochain en Nouvelle-Calédonie. Une quinzaine d’élus polynésiens prévoient déjà d’y participer.