Le Festival du ˈuru accueille cette année la banane à ses côtés. Leurs variétés, leurs provenances, comment les planter ou les utiliser ? La chambre de l’agriculture et de la pêche lagonaire (CAPL) souhaite répondre à ces questions pour pousser à « consommer local ».
Depuis six ans, le festival du ˈuru met à l’honneur le fruit de l’arbre à pain dans tous ses états. Si le Pacifique compte 120 variétés, la Polynésie française en répertorie 89, dont une endémique le ˈuru huero, « le seul avec des graines et que l’on peut manger tout de suite », précise la présidente de la chambre de l’agriculture et de la pêche lagonaire, Yvette Temauri. Autant dire que le ˈuru a une place particulière dans l’alimentation en Polynésie, tout comme la banane qui s’invite cette année au festival du 15 au 17 mars prochain à la Maison de la culture. La banane a, elle aussi, de nombreuses variétés dont les plus connus sont : hamoa, rio ou fe’i. Et pourtant la diversité du fruit est bien plus grande, comme l’explique Yvette Temauri.
Si les deux fruits sont bien connus en Polynésie, on ne connait en revanche pas toujours toutes la façons de les planter, de les récolter ou de les cuisiner. Le festival est donc le moyen de mettre en avant toutes les vertus et les usages du ‘uru et de la banane, à travers des démonstrations culinaires, des dégustations, des conférences, des légendes et des initiations au ra’au tahiti. Pour Yvette Temauri, c’est par cette démarche que commence le « manger local ».
La chambre ne compte pas s’arrêter à la banane. « L’année prochaine ,ce sera peut-être le taro », a confié Yvette Temauri.
Pratique :
Le festival sera ouvert de 9 heures à 17 heures, à la Maison de la culture du 15 au 17 mars. L’entrée est gratuite.