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Conseil politique du Tapura : « Je veux la paix et l’amour, » prévient Édouard Fritch

Le président du Tapura huiraatira Édouard Fritch  a été « fédérateur, rassembleur » lundi soir lors du conseil politique du parti rouge. « Il a joué son rôle de chef » disent les membres. Édouard Fritch appelle à la « cohésion » et il se déclare opposé à l’entre-deux-tours, « ce n’est pas la bonne méthode ».      

Le conseil politique du Tapura huiraatira a eu lieu lundi soir dans la salle du conseil municipal de Papeete. Un conseil qui a duré près de 4 heures. Selon son président Édouard Fritch il s’agissait surtout pour le parti rouge d’informer ceux qui ont des ambitions municipales sur leurs  « éventuels obligations et droits » (…) que prévoit le code électoral» s’ils se présentent aux élections d’avril 2020. Un conseil qui a tout son sens quand on se rappelle que certains élus, tels que Nicole Bouteau en 2005, le tavana de Mahina Patrice Jamet en 2014 et plus récemment Oscar Temaru ont tous les trois perdu leur siège à cause de leurs comptes de campagne. Les candidatures individuelles n’ont pas été évoquées, assure-t-il.

« Ceux qui veulent partir sans le soutien du Tapura huiraatira (…) ils n’auront pas naturellement le soutien du parti »

Édouard Fritch affirme que les candidats et la constitution des listes seront laissés au choix des fédérations du Tapura. Mais si certaines d’entre elles demandent à avoir l’aval ou l’approbation du parti, il assure qu’il est prêt à se déplacer. En revanche il souligne que « ceux qui veulent partir sans le soutien du Tapura huiraatira (…) ils n’auront pas naturellement le soutien du parti ».

Si le Tapura part divisé « c’est triste (…). L’entre-deux-tours je suis opposé, ce n’est pas la bonne méthode » – Édouard Fritch

Le président du Tapura huiraatira reconnaît que « les places sur les listes c’est toujours problématique ». L’objet du conseil de lundi n’était pas « d’éplucher les communes et de connaître les candidats », ce sujet sera mis sur la table mi-décembre, dit-il. Il appelle tout ses membres à ne pas faire la course aux sièges. « Nous devons voir pour qui nous nous présentons, le pourquoi de notre candidature, et qui vote pour nous et quelles sont leurs attentes ». Il appelle tous ses adhérents à  « l’union » et précise qu’il ne veut pas de « vengeance, de convoitise, je veux la paix et l’amour ». Édouard Fritch assure qu’il ira surtout dans les communes où il y a des soucis avant les fêtes de fin d’année, notamment aux Îles-du-Vent : « Ils sont nombreux à convoiter ces sièges, malgré les difficultés qui vont avec ».

Du côté des participants, on assure aussi que le conseil politique « s’est très bien passé ». Certains qualifient même le discours de leur président de « fédérateur, rassembleur et boosteur (…) il a joué son rôle de chef ». Pour d’autres, « on pensait que cela allait partir en live, mais rien de tout cela (…) cela ne veut pas non plus dire que tout le monde est d’accord ». Certains d’entre eux, réalistes, affirment que « la politique c’est un monde pitoyable, mais au moins on a mis les points sur les i donc ça va (…) C’est sûr que plus on va s’approcher des élections et plus il y aura de tensions, il ne faut juste pas que cela empoisonne le parti ». Édouard Fritch a demandé aux membres du conseil politique de lui adresser par courrier, d’ici novembre, les candidatures qui vont ensuite être étudiées en commission d’investiture du parti.

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3 Commentaires

  1. SHIROABE Edwin
    15 octobre 2019 à 6h55 — Répondre

    Si pendant 40 ans il a menti aux nuna’a et continu encore aujourd’hui il n’aura jamais la paix dans son coeur.

  2. Jean-Marc Tam's Teheiura Pito
    15 octobre 2019 à 10h17 — Répondre

    A Paea, avec ou sans le soutient du tapura, notre tavana gagnera toujours, hapao pohe… Un bon exemple lors des dernières communales le tahoeraa présenté une autre candidate contre Jacquie alors qu’il était président de la fédération tahoeraa de paea. A HERE IA PAEA💪

  3. lejustej
    16 octobre 2019 à 20h28 — Répondre

    la paix et l’amour ce n’est pas la vie politique
    Chirac le bulldozer, qui vient de mourir, était aussi un « tueur »

    sauf si on est assuré d’une forte majorité au premier tour, parfois aléatoire avec un scrutin à la proportionnelle, il peut être recommandé, ou nécessaire de faire des alliances pour le second tour;
    ce n’est pas trahir son électorat, mais c’est aussi une forme de respect de l’expression pluraliste des votes; la démocratie n’est pas perdante;

    il est vrai qu’en Polynésie, on n’a pas vraiment cette culture du pluralisme en politique

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