ACTUS LOCALESSANTÉ Contre les critiques, la clinique Paofai sort les chiffres Antoine Samoyeau 2016-10-24 24 Oct 2016 Antoine Samoyeau © Tamara Sentis Suite aux accusations du secrétaire du Comité hygiène, sécurité et conditions de travail (CHSCT) de la polyclinique Paofai la semaine dernière, les représentants des actionnaires de la clinique dénoncent des mensonges une « instrumentalisation syndicale » des données médicales de l’établissement. Dans un courrier adressé la semaine dernière aux autorités du Pays et de l’Etat et rapporté par Radio 1, le secrétaire du CHSCT de la polyclinique Paofai, Gérard Coulon, dénonçait la « course effrénée à l’activité » imposée par la direction et pointait le dernier rapport du Comité de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN) constatant une « augmentation des infections ». Des assertions totalement fausses pour les représentants des actionnaires de la clinique qui brandissent aujourd’hui les chiffres et dénoncent une « instrumentalisation syndicale » du secrétaire du CHSCT. Le président du CLIN, le docteur Guy-Paul Muller, indique d’abord que le taux d’infections nosocomiales est égale ou inférieur à la moyenne nationale « située chaque année autour de 1% du nombre d’actes médicaux ». Il précise ensuite qu’aucune statistique n’existe encore pour l’année 2016 et qu’aucune augmentation n’a donc pu être constatée au sein de l’établissement. « M. Coulon instrumentalise en fait un rapport du CLIN de juillet dernier qui ne dénotait aucune augmentation des infections ». Par ailleurs, concernant l’activité de la clinique, le président du conseil scientifique, le docteur Patrick Dinh-Gia, indique que le nombre d’actes de l’établissement a augmenté de +1,5% en 2015 par rapport à 2014 et « devrait augmenter de +3% » en 2016. « C’est loin d’être effrénée. Nous avons en fait retrouvé le rythme normal d’activité de la clinique avant notre reprise. (…) Etant précisé que 56 employés sont également actionnaires de cette clinique et que nous avons tous renoncé à toucher d’éventuels bénéfices pendant cinq ans ». Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)