INTERNATIONALSOCIÉTÉ COP21 : ces innovations françaises qui peuvent aider la planète Europe1 2015-12-10 10 Déc 2015 Europe1 L’arbre à vent de New Wind. © LOIC VENANCE / AFP La préservation de l’environnement passe par un changement de comportement… mais aussi de technologie. Le temps presse au Bourget, où les grands de ce monde ont jusqu’à samedi pour trouver un accord sur le climat, dans le cadre de la COP21. Certains dossiers, toutefois, avancent petit à petit. Une vingtaine de chefs d’Etat, dont François Hollande et Barack Obama, ont par exemple annoncé la semaine dernière le lancement de la « Mission Innovation », dont l’objectif est « d’augmenter significativement les investissements publics et privés dans les énergies propres ». Les entrepreneurs, toutefois, n’ont pas attendu la COP pour innover. Europe 1 a sélectionné une liste (pas du tout exhaustive) de dix innovations inspirées par des Français et qui pourraient faire du bien à la planète. L’arbre à vent, de New Wind Leurs feuilles s’agitent depuis fin novembre au Bourget, sur le site de la COP21. Les arbres à vent de la société bretonne New Wind sont en réalité un ensemble de mini-éoliennes (les feuilles), de huit mètres de haut, capable de générer chacun plusieurs kW, assez pour alimenter sept ou huit lampadaires ou 40% de la consommation d’électricité d’un foyer moyen, hors chauffage. La start-up, qui assure que 98% des composants sont Made in France, réfléchit également à créer des buissons ou de simples branches, à chaque fois de mini-éoliennes, capables d’alimenter n’importe quel équipement électroménager. La société, créée en 2011, entend commercialiser ses produits l’an prochain. La « Canibal » va trier vos déchets La « Canibal » pourrait prendre un jour place dans votre cuisine. Conçue par deux lyonnais, elle ressemble à une machine à café ou à un frigidaire, mais il s’agit en réalité d’une énorme poubelle de 300 kilos, capable de reconnaître les déchets et de trier à votre place. La « Canibal » a reçu le prix de la foire européenne de Strasbourg en 2015 et celui de l’Institut national de la propriété industrielle en 20154. Le boîtier de Quivivo va régler votre chauffage La start-up nantaise Quivivo a conçu un boîtier intelligent qui, grâce à une connexion internet, se base sur les données de la météo et vos besoins pour régler en direct votre chauffage. Ses concepteurs sont ambitieux : ils assurent que si 30 millions de foyers en sont équipés, cela ferait économiser dix réacteurs nucléaires. Searev veut capter l’énergie des vagues Le projet Searev, testé au large du Croisic, en Loire-Atlantique, fait l’objet de deux brevets du CNRS, et de l’Ecole centrale. Le principe ? Il s’agit d’un « houlomoteur », une machine qui transforme en électricité l’énergie de la houle. Alain Clément, son concepteur, n’attend plus que des financements pour passer à la phase industrielle. Wysips veut recharger vos smartphones au solaire Sunpartner est une petite start-up basée à Rousset, dans les Bouches-du-Rhône. Depuis 2011, elle fabrique Wysips, pour « What you see is photovoltaic surface », en français « ce que vous voyez est une surface photovoltaïque ». Le principe ? Elle a conçu un film, que l’on pose sur les smartphones, et qui augmente leur autonomie en captant l’énergie solaire. Primée aux Etats-Unis en 2011, la technologie aurait pu en rester au stade embryonnaire. Mais la société provençale vient de signer un contrat avec l’industriel chinois Laibo Hi-Tech Co pour une production de masse. Wysips, la pantalla con carga solar inalámbrica y transmisión de datos por luz: https://t.co/guTfqXXbd8 — IT Resources (@ITResourcesAR) 28 Octobre 2015 Mathieu Flamini veut… remplacer le pétrole Le Marseillais Mathieu Flamini, milieu défensif de l’équipe de foot d’Arsenal, prépare sa reconversion… et celle du secteur de l’énergie ! Le joueur a annoncé mi-novembre, avec son ami et entrepreneur Pasquale Granata, la création de « GF », pour Granata Flamini. La compagnie, après des millions d’euros investis dans la recherche, se targue d’être la seule entreprise à pouvoir produire à grande échelle de « l’acide lévulinique », une molécule capable de remplacer le pétrole sous toutes ses formes : en tant que carburant, mais aussi matière première du plastique ou des médicaments par exemple. « Je me suis toujours senti proche de la nature et concerné par les problèmes d’environnement et de climat », a expliqué le joueur, cité par BFMTV. Biceps cultivatus veut faire disparaitre votre réfrigérateur Le module de cuisine Biceps Cultivatus a été conçu par quatre designers français au sein du Château de Millemont, dans les Yvelines. Il s’agit de conserver vos aliments dans des conditions les plus proches de leurs milieux naturels, pour se passer le plus possible de votre réfrigérateur. Dans votre cuisine, vous pourrez ainsi introduire ce placard à température ambiante pour stocker vos tomates, pommes ou autre aubergines. Et en bas, un bac de sable où les carottes, les navets, les poireaux ou les betteraves seraient conservés à l’air libre. A la mi-hauteur, vous pourrez aussi installer un pot en céramique rempli de sable humide, offrant une atmosphère sombre et fraîche, sans germes ni bactéries. Les quatre designers ont également conçu un batteur alimenté au pied à l’énergie mécanique, au moyen d’une pédale et d’une chaîne à vélo. Biceps Cultivatus : la cuisine permettant l’autonomie alimentaire et énergétique https://t.co/CR2QW43xYE — Marcia Tack (@marcia_tack) 30 Octobre 2015 Biofluides récupère la chaleur des eaux usées Que faire des eaux usées de votre salle de bain ou qui croupissent dans les évacuations des usines ? Une source de chaleur capable d’alimenter votre radiateur, répond-on chez Biofluide, une entreprise basée à Saint-Fargeau-Ponthierry, en Seine-et-Marne. « Le cœur du système est la cuve d’échange thermique. Elle n’utilise ni filtres, ni pompes, leur préférant un système de décantation et une circulation par thermosiphon. Biofluides a ajouté un système d’autonettoyage des échangeurs et a rendu sa machine modulaire et plus compacte », détaille ainsi le site Usine nouvelle. L’entreprise dispose déjà d’une cinquantaine d’installations dans des logements collectifs et entend booster son chiffre d’affaires de 50% en 2016. Le granulateur du Concours Lépine Ils ont gagné le premier prix du Concours Lépine version 2015. Trois vieux complices, artisans alsaciens, tous trois déjà désignés Meilleur Ouvrier de France, ont mis au point le Granulateur Mobile H-énergie. Il s’agit d’une unité mobile pour fabriquer, en plein champ, des combustibles à partir de résidus agricoles, moitié moins chers et polluants que le fioul ou le gaz. Le granulateur mobile compte déjà une unité en service. Le Concours Lépine, « un tremplin » espèrent les inventeurs, lui apportera un peu plus de visibilité en France voire un constructeur. D’autant que l’Australie et le Canada notamment ont déjà exprimé leur intérêt. Lilypad, une ville sur l’eau pour accueillir des réfugiés L’architecte parisien Vincent Callebaut travaille actuellement sur les conséquences de la montée des eaux pour les populations. Des travaux qui ont abouti au projet Lilypad, encore en phase d’étude : une ville sur l’eau, mobile et autosuffisante. Une ville capable d’accueillir des constructions à la surface de l’eau, mais aussi au-dessous de la surface de l’eau. Elle s’organisera autour de trois montagnes de logements, de bureaux et de loisirs bâtis autour d’un lagon central qui recevra les eaux de pluie, filtrées par des balcons potagers. Green concept of the future called the Lilypad … – #cars #hotrods #motorcycles #trucks https://t.co/V1gNI99TDT pic.twitter.com/gzYRROT1Fq — Car World Today (@CarsRodsCycles) 30 Novembre 2015 « La coque est végétalisée pour attirer la faune marine et favoriser ainsi la pêche. Des champs d’acquaculture et des corridors biotiques, installés sur et sous la coque, permettent de subvenir aux besoins alimentaires. Surtout, la cité produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme. Eolien, photovoltaïque, hydraulique, biomasse… Ce cocktail lui permet d’atteindre un bilan énergétique positif à émission de carbone zéro », détaille le site du magazine Geo. Source : Europe1 Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)