FRANCEINTERNATIONAL Coup de filet dans des animaleries parisiennes La rédaction 2014-06-10 10 Juin 2014 La rédaction © MAXPPP © MAXPPP TRAFIC – 160 chiens et chats ont été saisis mardi et huit personnes ont été placées en garde à vue dans le cadre d’une enquête des douanes. L’INFO. Environ 160 chiens et chats ont été saisis mardi dans sept animaleries à Paris et huit personnes ont été placées en garde à vue dans le cadre d’une enquête pour trafic d’animaux, a-t-on appris auprès des douanes, confirmant une information de France Info. Parmi les personnes interpellées, se trouvent les trois propriétaires des animaleries, des employés et un vétérinaire, a détaillé un porte-parole de la Direction générale des douanes. Plaintes de clients et de la SPA. Une enquête préliminaire avait été ouverte en mars 2012 à la suite de plaintes de clients et de la Société protectrice des Animaux (SPA), visant sept établissements, situés quai de la Mégisserie, connu pour ses animaleries et ses pépiniéristes. « Parmi les bêtes saisies, nous avons découvert des chiots plus jeunes qu’indiqué sur leurs papiers et donc qui ne sont pas correctement vaccinés contre la rage », a expliqué à l’AFP Julien Soubiron, responsable adjoint de la cellule anti-trafic de la SPA. Selon lui, ces chiens et chats étaient importés des pays de l’Est, notamment la Hongrie et la République Tchèque mais aussi de Belgique. Ils étaient revendus à prix d’or dans ces animaleries, après avoir été achetés à bas prix dans ces pays. « Un chien acheté 150 euros en Hongrie était par exemple revendu à Paris dix fois le prix, avec un faux certificat vétérinaire », a Julien Soubiron. Mauvais traitements et soins vétérinaires illégaux. Les enquêteurs du Service national des douanes judiciaires et du Groupe d’intervention régional (GIR) de Paris, chargés de l’enquête, soupçonnent également des mauvais traitements infligés à ces bêtes et l’exercice illégal de la médecine vétérinaire. En mai 2013, une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Paris, notamment pour « travail dissimulé », « tromperie », « transport commercial d’animaux vivants sans agrément » ou encore « introduction sur le territoire national d’animaux vivants non conformes aux conditions sanitaires ou de protection », a-t-on appris de source judiciaire. C’est dans ce cadre qu’ont eu lieu les perquisitions et les gardes à vue. Source : Europe1 Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)