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Coup de frein sur la villa de Bora Yes

Le tribunal administratif de Papeete a suspendu, en référé le permis de construire modificatif, qui avait régularisé les travaux entamés illégalement autour de la villa Quintessence à Bora Bora. Une première victoire pour les riverains qui dénoncent entre autres la pollution de la lentille d’eau douce lors de ce chantier. L’affaire doit encore être jugée au fond et d’autres recours sont sur la table. 

C’est non pour la société Bora Yes. En tout cas pour l’instant. Le tribunal administratif de Papeete a suspendu, en référé, le permis de construire modificatif de la villa Quintessence construite par la société Bora Yes sur le motu Terurumi. Une villa de luxe, dont certains travaux, notamment le creusement d’une lagune, avaient été lancés en toute illégalité, jusqu’à ce que le pays les régularise en accordant un permis modificatif, un sésame tardif dont la légalité est remis en doute par la suspension. L’affaire devra être jugée sur le fond, mais c’est une première victoire pour les riverains qui appréhendent ce conflit avec les institutions du Pays indique Sylvana Estall. Ils avaient alerté sur les conséquences du chantier sur le motu, et notamment sur la pollution de la lentille d’eau douce, la rendant impropre à l’usage domestique.

Plusieurs autres recours sont sur la table des juridictions administratives et judiciaires. « Lundi 8 août, le tribunal de première instance recevra en référé une audience requise par les riverains pour demander la cessation des travaux, l’intervention d’un expert et le dédommagement des plaignants » explique Me Varrod qui représente les riverains. Au tribunal administratif, un autre recours a été déposé contre l’autorisation d’occupation du domaine public.

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Journal de 12h, le 04/08/22

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