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Coup d’envoi du recrutement annuel des sous-officiers de gendarmerie

©Natan Decarrière

430 candidats étaient attendus à la salle Omnisport de l’AS Dragon à Titioro mercredi après-midi. Au programme cette année, une seule et unique épreuve écrite de culture générale d’une durée de trois heures. C’est la première étape d’une éventuelle future carrière de sous-officier en France mais aussi à l’étranger. Les résultats seront connus début novembre, peu de temps avant les épreuves d’admission.

Ils sont 430 candidats polynésiens attendus mais seulement 250 devraient être présents, comme l’année dernière. Sur le plan national, ils ne sont pas moins de 20 269 candidats à avoir déposé un dossier de candidature sur le site de la gendarmerie. C’est un secteur qui recrute avec 3 500 postes ouverts pour ce concours. Les conditions sont simples, il faut être âgé entre 18 et 35 ans et détenteur d’un baccalauréat. Les candidats doivent plancher sur une épreuve écrite de culture générale pendant 3 heures afin d’être admissibles. Le colonel Frédéric Bourdier décrit « une chance unique » pour les jeunes Polynésiens.

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Du côté des candidats les profils sont variés. De jeunes bacheliers sont présents au milieu de trentenaires ayant déjà tenté ce concours par le passé. Des candidats plus ou moins préparés, mais conscients de l’opportunité qui s’offre à eux. L’objectif reste identique, réussir le concours pour embrasser une carrière dans la gendarmerie.

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Les résultats seront publiés au début du mois de novembre. S’ils réussissent, les candidats seront automatiquement inscrits aux épreuves d’admission qui comprennent un entretien avec un jury, des tests psychotechniques et des épreuves physiques. S’ouvre ensuite à eux l’entrée à l’école de la gendarmerie en métropole où ils seront formés avant de faire carrière en France ou à l’étranger avant de revenir, s’ils le souhaitent, au fenua. Aujourd’hui, 37% des officiers de gendarmerie qui servent en Polynésie française sont originaires du territoire.