Les autorités sanitaires ont découvert 43 nouveaux cas de coronavirus au fenua depuis le 15 juillet. Les malades seraient « tous en isolement strict », explique le gouvernement, et l’un d’eux a été placé une hospitalisation du fait d’un « facteur de risque » important. L’origine de certaines contamination reste encore inconnue et les enquêtes sanitaires autour des « clusters » se poursuivent.

« Un patient avec facteur de risque de gravité a été hospitalisé » écrit le gouvernement dans un communiqué très attendu, ce lundi après-midi. Aucun point de situation sanitaire n’avait en effet été diffusé depuis vendredi midi : 7 cas Covid-19 étaient alors recensés. Ils sont désormais 50. L’identification d’un possible foyer de transmission, lors d’une soirée au restaurant Le Piment Rouge de Papeete, avait multiplié les pistes à remonter pour les enquêteurs sanitaires, qui sont encore à l’oeuvre. « La majorité des cas sont regroupés dans des « clusters » où les contaminations se sont faites au sein de lieux publics fermés et sans respect des gestes barrières », précise le gouvernement.

Selon les chiffres actuels, les 10 cas importés détectés auraient contaminé 38 personnes localement. « Pour 2 cas, aucun lien épidémiologique avec d’autres cas n’a pour l’instant été retrouvé » détaille le communiqué de l’exécutif. 

Si la plupart des dépistages ont eu lieu à Tahiti, certains cas « ont initialement été diagnostiqués à Bora-Bora, Moorea et Rangiroa ». Le cargo mixte Aranui, en route vers les Marquises et qui comptait le Haut-commissaire Dominique Sorain parmi ses passagers ces derniers jours, a aussi débarqué un « cas suspect » (toujours lié à la soirée au Piment Rouge) à Fakarava dimanche matin. Comme l’ont écrit nos confrères de TNTV, une pension de l’île a dans le même temps « envoyé à l’infirmerie » trois personnes suspectées d’être porteurs du virus. Ces cas n’ont pour l’heure, pas été confirmés.

« Il est essentiel pour toute la population d’appliquer systématiquement les gestes barrières, en particulier dans tous les lieux publics » insistent les autorités.