Dans le cadre de l’épidémie de Covid-19, deux types de tests ont été déployés. La technique RT-PCR sur prélèvement naso-pharyngé, et le test rapide diagnostic antigénique du Sars-cov-2 en biologie. Concernant ce dernier, il a été décidé de permettre à d’autres professionnels de santé que ceux déjà autorisés de réaliser ces tests. Le test rapide diagnostic antigénique a été autorisé dans le but de décharger l’Institut Louis Malardé et le CHPF, afin d’améliorer les délais de transmission des résultats.
Afin d’élargir l’utilisation des tests antigéniques, il a été décidé de permettre à d’autres professionnels de santé que ceux déjà autorisés (médecin, infirmier et chirurgien-dentiste) de réaliser ces tests. Ainsi dans les formations sanitaires ou dans tout lieu déterminé par la direction de la santé, notamment dans les îles éloignées, les tests pourront être également réalisés par une sage-femme, un pharmacien, un auxiliaire de santé publique, un interne en médecine, en chirurgie dentaire ou en maïeutique ou un étudiant ayant validé sa première année en soins infirmiers, ainsi que tout autre professionnel enregistré auprès de l’Agence de régulation de l’action sanitaire et sociale (Arass), ayant suivi une formation spécifique.
Les pharmaciens d’officine pourront également réaliser les tests antigéniques, tout comme les infirmières scolaires, ayant reçu une formation spécifique. Les médecins et les infirmiers exerçant en libéral, ainsi que les pharmaciens d’officine, qui souhaitent réaliser ces tests doivent se déclarer auprès de l’Agence de régulation de l’action sanitaire et sociale.
Par ailleurs, l’arrêté pris en Conseil des ministres encadre la qualité des test utilisés. Ceux-ci doivent présenter une sensibilité clinique supérieure ou égale à 80 % et une spécificité supérieure ou égale à 99 %. Enfin, il est précisé que la transmission du résultat du test au médecin du Bureau de veille sanitaire est obligatoire et doit être immédiate.