Dans le Pacifique Sud, la politique zéro-Covid est de mise mais elle montre ses limites. À Fidji le gouvernement a durci sa politique sanitaire avec une obligation vaccinale, 131 nouveaux cas se sont déclarés les dernières 24 heures. Vanuatu, les Îles Cook, Wallis-et-Futuna et les Samoa sont Covid-free, mais leurs frontières restent fermées. En attendant ces États insulaires tentent de vacciner leurs populations.
La première réaction de la plupart des pays insulaires du Pacifique Sud a été de fermer les frontières pour prendre le temps d’établir une stratégie ou simplement pour laisser passer la vague. Comme la Polynésie, les îles Fidji sont durement touchées par l’épidémie : on y comptaient autour de 700 nouveaux cas par jour il y a quelques semaines. À présent le niveau de contamination est passé à 131 nouveaux cas par jour. Depuis le début de l’épidémie locale, on y compte près de 50 000 cas dépistés et 538 décès. Le gouvernement mène une vaste campagne de vaccination et a dû pour cela employer la manière forte : 97,3% de la population éligible à la vaccination, c’est à dire les majeurs, a reçu une première dose et 59,6% a reçu une seconde dose.
Les îles Samoa, le Vanuatu, les îles Cook et Wallis et Futuna Covid-free
Aux Samoa américaines, qui ne déclarent aucun décès du covid, 65,5% de la population a reçu une seule dose et 26,6% de la population est totalement vaccinée. Au Vanuatu seuls 3 cas ont été recensés. Les vaccins administrés sont le vaccin chinois Sinopharm et le vaccin AstraZeneca : sur la population de plus de 298 000 habitants, 42 840 personnes ont reçu au moins une dose tandis que 14 344 sont considérés comme totalement vaccinés. Du côté des îles Cook les frontières qui étaient ouvertes en direction de la Nouvelle-Zélande pendant un temps sont fermées depuis mi-août, et 21 761 personnes sont vaccinées. Enfin à Wallis-et-Futuna, au 9 septembre, 5 063 personnes avaient reçu une première injection et 4 950 personnes ont un statut vaccinal complet.