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Covid : la restauration finalement maintenue sur les vols long-courriers

Le Premier ministre Jean Castex avait laissé entendre lundi matin que les repas, collations et même boissons allaient être interdits dans tous les transports, « y compris longue distance », au nom de la lutte contre le Covid. De quoi faire frémir les passagers des long-courriers, et rendre particulièrement harassant le Paris – Papeete. Après un imbroglio ministériel, Paris l’a confirmé : les vols entre l’Hexagone et les Outre-mer ne sont pas concernés. 

Stupeur en cabine lors de la conférence de presse du premier ministre Jean Castex lundi matin. Au milieu du flot d’annonces destinées à ralentir la propagation du Covid, et plus particulièrement du variant Omicron, le Premier ministre précise que « la consommation de boissons et d’aliments sera interdite dans les transports collectifs, y compris longue distance ». Une annonce qui provoque rapidement une vague d’interrogations chez les voyageurs ultramarins, et plus singulièrement chez les passagers voulant relier la métropole à la Polynésie. Huit à onze heures sans repas, collation, ni même boisson sur chaque tronçon. Le trajet s’annonçait on ne peut plus long. Contacté par plusieurs médias lundi dans la soirée, le ministère des Outre-mer reconnaissait avoir été lui même surpris par cette annonce et supposait déjà – sans pouvoir le confirmer – que la mesure ne concernerait que l’Hexagone. D’après nos confrères du réseau 1ère, le ministère des Outre-mer a même saisi pour clarification le ministre des Transports, Jean-Baptiste Djebbari. Mais c’est de Matignon qu’est finalement venue la libération du plateau repas : malgré la formulation de Jean Castex, la mesure ne concerne que les transports domestiques. Soulagement sur le Paris – Papeete : vous prendrez poisson ou poulet ?