NON CLASSÉ Covid : le vaccin de Pfizer autorisé en Europe, que va-t-il se passer maintenant ? Europe1 2020-12-21 21 Déc 2020 Europe1 L’Agence européenne des médicaments, puis la Commission européenne, ont donné leur feu vert au vaccin de Pfizer et BioNTech contre le Covid-19. Un vaccin dont 15 000 doses sont attendues pour début 2021 en Polynésie. En France, le démarches s’accélèrent et les premières injections, devraient débuter dès dimanche explique Jean-Sébastien Soldaïni pour notre partenaire Europe1. Soulagement et satisfaction du côté des laboratoires, mais aussi des citoyens européens. L’Agence européenne des médicaments (EMA) a donné son feu vert, lundi, au vaccin contre le Covid-19 de Pfizer et BioNTech, suivie quelques heures plus tard, par la Commission européenne. « L’Agence européenne des médicaments a évalué ce vaccin minutieusement et a conclu qu’il était sûr et efficace contre le Covid-19. Sur la base de cette évaluation scientifique nous avons procédé à son autorisation sur le marché de l’Union européenne », a déclaré la présidente Ursula Von der Leyen, en précisant que les premières vaccinations auraient lieu entre le 27 et le 29 décembre. « Il s’agit d’un succès historique et scientifique », a pour sa part affirmé Emer Cooke, directrice exécutive de l’EMA. « Ces vaccins vont être administrés à des millions de personnes », a-t-elle poursuivi, assurant que « les éléments scientifiques montrent que les bénéfices du vaccin sont plus grands que les risques ». En France, le début des vaccinations est prévu pour dimanche, a confirmé le ministre de la Santé, Olivier Véran, dans un tweet. Accélération du processus Quelques étapes administratives restent à franchir. Au niveau français, la Haute Autorité de santé (HAS) doit indiquer quelles sont les personnes prioritaires avant le début de la campagne de vaccination. Mais là encore, le tempo s’accélère et les experts sont déjà en possession des documents fournis par Pfizer. La première phase de vaccination devrait durer en France jusqu’à la fin du mois de février et a pour objectif d’immuniser un million de résidents et de personnels à risque dans les Ehpad. La nouvelle souche détectée en Angleterre ne semble pas perturber le processus. Les responsables de l’Agence européenne du médicament précisent qu’à ce stade, rien ne prouve que le vaccin soit inefficace sur le virus muté. Une centaine d’hôpitaux « pivots »Devant l’usine Pfizer de Purse, en Belgique, là où est fabriqué le vaccin, quelques départs de camions frigorifiques ont déjà eu lieu. Deux semi-remorques rouges ont quitté les lieux vers 15 heures chacun, suivis de près par une puissante berline aux vitres teintées et immatriculée aux Pays-Bas. Vers où vont-ils aller ? On compte plus d’une centaine d’hôpitaux « pivots » en France, au moins un par département, ainsi que six plateformes prestataires de Santé publique France réparties sur tout le territoire. Ces 130 sites se chargeront ensuite de répartir les doses dans les Ehpad les plus proches pour commencer la première phase de vaccination française. Mais cela se fait avec une contrainte de temps non négligeable, puisque les doses peuvent se conserver seulement cinq jours au maximum entre 2 et 8 degrés Celsius avant d’être administrées aux patients. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
Une centaine d’hôpitaux « pivots »Devant l’usine Pfizer de Purse, en Belgique, là où est fabriqué le vaccin, quelques départs de camions frigorifiques ont déjà eu lieu. Deux semi-remorques rouges ont quitté les lieux vers 15 heures chacun, suivis de près par une puissante berline aux vitres teintées et immatriculée aux Pays-Bas. Vers où vont-ils aller ? On compte plus d’une centaine d’hôpitaux « pivots » en France, au moins un par département, ainsi que six plateformes prestataires de Santé publique France réparties sur tout le territoire. Ces 130 sites se chargeront ensuite de répartir les doses dans les Ehpad les plus proches pour commencer la première phase de vaccination française. Mais cela se fait avec une contrainte de temps non négligeable, puisque les doses peuvent se conserver seulement cinq jours au maximum entre 2 et 8 degrés Celsius avant d’être administrées aux patients.