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Covid : les « bonnes pratiques » pour une Toussaint sans contamination

© ALAIN JOCARD / AFP

Le Haut-commissariat, qui a reçu cette semaines les responsables des cultes de Polynésie, a diffusé une liste de « bonnes pratiques » à adopter durant les offices religieux. Il faut dire que les rassemblements de la Toussaint inquiètent les autorités. 

Édouard Fritch et Dominique Sorain avaient pris les devants, lundi, en recevant les responsables des congrégations religieuses de Polynésie. L’idée : convenir de nouvelles règles à appliquer lors des offices et autres évènements liés au culte. Le Haussaire a plusieurs fois salué la bonne volonté des responsables d’églises dans la lutte contre le Covid-19. C’est peut-être ce dialogue qui explique que les rassemblements religieux sont restreints de façon moins sévères, dans la règlementation aujourd’hui en place, que les rassemblements sportifs ou culturels.

Les églises doivent tout de même appliquer quelques règles et notamment limiter le nombre de fidèles à 50% de la capacité d’accueil du lieu de culte. Pendant les offices, une distance d’un mètre entre deux personnes – sauf s’ils appartiennent au même groupe, dans une limite de six – doit être respectée. Le port du masque est en outre obligatoire dans et autour des lieux de culte.

Visioconférence pour les plus fragiles, repas communautaires reportés

Outre cette règlementation, les fidèles doivent s’interdire, lors des messes notamment, « les embrassades ou les contacts entre personnes ». Pas de chants main dans la main, donc, et pas de chorale tout court : « elles présentent un fort risque de contamination entre les choristes » et sont donc suspendues. Les veillées funéraires, elles sont limitées à 10 personnes simultanément, et seront donc organisées par petits groupes. À noter, aussi, que les mairies doivent normalement surveiller l’affluence et le respect de la distanciation sociale dans les cimetières en ce week-end de Toussaint.

Plus largement, les autorités ont demandé aux congrégations religieuses de favoriser la retransmission des cultes par visioconférence « notamment pour les personnes fragiles » et de « reporter dans la mesure du possible les repas communautaires ».