Ce jeudi matin de gros moyens humains et matériels ont été mobilisés dans le cadre d’un exercice grandeur nature. Celui-ci a eu lieu à l’aéroport de Faa’a et a simulé le crash d’un avion. Différents services de l’État, du Pays et des communes se sont retrouvés pour éprouver leur coordination et leur communication. L’activité de l’aéroport a tout de même été maintenue.

Ce jeudi matin, entre 9 heures et midi, à l’aéroport de Faa’a, pas moins de 360 personnes ont été engagées dans un exercice grandeur nature. Parmi eux se trouvaient une centaine de figurants qui ont joué le rôle de victimes ou de membres des familles pris en charge par la cellule d’urgence médico-psychologique du centre hospitalier. Professionnels et figurants ont joué le jeu, reprenant la trame d’un scénario écrit au préalable : suite à une avarie moteur, un avion de ligne qui effectuait un vol international à destination de Papeete a un accident. Des victimes sont à déplorer. Les pompiers sont alertés et rejoignent le site depuis leur caserne, de même que les services du centre hospitalier, la police, les gendarmes…

En renfort des pompiers de l’aéroport, cet exercice a notamment mobilisé les sapeurs-pompiers des communes de Tahiti, le Samu, les associations agréées de sécurité civile (l’UNASS et la FPPC), le parquet du tribunal de Papeete, les forces armées, la Gendarmerie nationale, la Police nationale, les associations d’aide aux victimes ainsi que les compagnies aériennes et Aéroport de Tahiti (ADT), exploitant de la plateforme aéroportuaire.

Ce genre d’exercice a lieu régulièrement tous les ans ou tous les deux ans dans différents aéroports.

L’opération a permis de tester les dispositifs spécifiques de l’organisation de la réponse de sécurité civile « aéroport » (DSOA) et le plan « nombreuses victimes » NOVI. Pour le commandant Debiais de la DPC, elle est une nécessité. « C‘est l’occasion de réviser nos gammes, de faciliter les échanges entre les différents services pour que cela soit le plus fluide possible. L’échange qu’on a entre nous tous est indispensable pour pouvoir se prêter main forte. »

Le poste médical avancé a été monté à proximité des pompiers de l’aéroport, une zone dégagée qui permet de travailler dans de bonnes conditions et qui reflète bien la situation si un crash survenait dans la réalité. Dans l’aérogare une zone d’accueil recevant les familles des blessés et les passagers n’ayant pas pu prendre leur avion a été ouverte, de même qu’une cellule de décision avec des représentants du Haut-commissariat et des différents services  de l’États et du Pays.