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Crash de l’A320 : le difficile travail d’identification des corps

© Pas moins de 210 gendarmes et 300 sapeurs-pompiers sont sur place (AFP).

© Pas moins de 210 gendarmes et 300 sapeurs-pompiers sont sur place (AFP).

A Seyne-les-Alpes, les experts de la gendarmerie travaillent à l’identification des 150 victimes, au plus près de la zone du crash de l’A320.

La révélation du geste délibéré du copilote a été un traumatisme supplémentaire pour les familles qui se sont recueillies, jeudi, dans les chapelles ardentes érigées dans les Alpes. L’une des missions les plus complexes pour les hommes de la gendarmerie engagés sur le site du crash reste aujourd’hui l’identification des corps des victimes. Europe 1 vous explique comment ces experts travaillent sur le terrain.

>> Retrouvez le reportage de Jean-Sébastien Soldaïni à Seyne-les-Alpes :

 

Des tests dans un laboratoire roulant. C’est dans un laboratoire roulant, un bus spécialement aménagé, que les analyses permettant les identifications s’effectuent. A l’intérieur, les hommes de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), exploitent le moindre échantillon prélevé au milieu des débris : des restes de dentition, des os, ou encore des cheveux. Leur défi est avant tout d’identifier et rassembler les restes de chaque victime et leur accoler le nom d’un des 150 passagers afin de rendre le corps aux familles.

Les parents se livrent à des prélèvements ADN. Les proches des victimes participent également activement à ces tests. Après être venus se recueillir sur les lieux du drame jeudi, ceux qui le souhaitaient se sont livrés à un prélèvement ADN. La salive d’un père, d’une mère ou d’un frère permet une identification. D’autres ont pu ramener une brosse à dents ayant appartenu à une victime.

Il n’est donc pas nécessaire de transférer ces échantillons dans les locaux ultra-sophistiqués de l’IRCGN en région parisienne, comme cela avait été le cas lors du crash du vol Air-Algérie au Mali. Tout le travail se fait au plus près des débris, pour aller plus vite, et surtout assurer une meilleure préservation des échantillons qui pourraient être endommagés par un long transport.

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Source : Europe1

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