Après tout une nuit de négociations, une issue serait en passe d’être trouvée à Bruxelles entre els dirigeants de la zone euro.
L’ESSENTIEL – C’est un véritable marathon qui n’est pas tout à fait terminé. Après plus de 14 heures de négociations à Bruxelles sur l’avenir de la Grèce, les dirigeants de la zone euro semblent avoir (enfin) trouvé une esquisse de compromis. Alors que la réunion de l’Eurogroupe qui s’est tenue dimanche après-midi avait clairement envisagé la possibilité d’un « Grexit », les choses sont en train de bouger ces dernières heures, et même ces dernières minutes.
Les principales informations à retenir :
– Il y a un compromis sur la table, mais la réunion est interrompue
– L’Eurogroupe, qui a précédé le sommet, a envisagé un « Grexit »
– La Grèce va devoir engager dès réformes dès mercredi
« L’ambiance est pourrie ». Les négociations ont avancé laborieusement toute la nuit, mais semblent donc commencer à porter leurs fruits. En marge de la réunion à 19, il y a eu, au moins, quatre réunions en petit comité, entre l’Européen Donald Tusk, le Grec Tsipras, la chancelière Merkel et le président Hollande. Il y a aussi eu des moments de tension. « L’ambiance est pourrie », raconte un diplomate, qui pense certainement au clash entre le Premier ministre italien et son collègue des Pays-Bas.
Alexis Tsipras va payer cher. Si une sortie de crise est en passe d’être trouvée, c’est parce que les Grecs ont accepté l’essentiel des conditions très dures fixées par les créanciers. Alexis Tsipras va payer cher le référendum organisé il y a huit jours. Son pays devra, par exemple, adopter d’ici mercredi prochain une réforme des retraites, une loi pour augmenter les impôts et une réforme de son Code civil. Une tache herculéenne. Mais ce n’est pourtant qu’une partie du prix à payer pour obtenir l’indispensable soutien européen.
Rendez-vous mercredi. A la clé de ces efforts donc, un nouveau plan d’aide évalué entre 82 et 86 milliards sur trois ans. D’ici mercredi, le Parlement Grec devrait se prononcer sur une première série de réformes, notamment sur les retraites et les hausses de TVA. Une épreuve qui pourrait être difficile sur le plan politique pour le Premier ministre Alexis Tsipras. Car si la population le soutient, c’est plus compliqué au sein de son Parti Syriza et le pays pourrait entrer dans une crise politique.
Source : Europe1