La Fédération des associations de parents d’élèves de l’enseignement public (Fapeep) monte au créneau et dénonce les propos des grévistes de la cuisine centrale de Papeete sur la « plus value » faite par les Associations de parents d’élèves sur la vente des repas acheté à la cuisine centrale.
La Fédération des associations de parents d’élèves de l’enseignement public (FAPEEP) fustige, au travers d’un communiqué, « la mauvaise foi » des grévistes de la cuisine centrale de Papeete, à travers les propos tenus par la CSIP. La confédération annonçait lundi avoir découvert que les associations de parents d’élèves faisaient une « plus-value sur le travail effectuée par le personnel de la cuisine centrale » en revendant ses plats trois fois plus chers qu’elles ne les achetaient.
Le président de la Fapeep, Tepuanui Snow, pointe du doigt « la méconnaissance du dossier » par la CSIP. Il rappelle que les associations « exercent une mission de service public » en ce qui concerne la restauration scolaire et qu’elles sont soumises « à des charges de fonctionnement qui peuvent peser lourdement, dans leur prix facturé aux parents ». Tepuanui Snow regrette que le syndicat « rende responsable les bureaux d’associations, composés de (…) bénévoles de l’échec de leur négociation ». La fédération des parents d’élèves appelle le syndicat à « laisser les enfants, représentés par les association de parents d’élèves, en dehors de toutes revendications, plutôt que de chercher un faux coupable, à une situation dont les grévistes sont les seuls responsables ».