Le président Edouard Fritch et ses ministres de l’Equipement et de l’Environnement ont reçu, mardi midi, une délégation du syndicat No te aru tai mareva pour une nouvelle réunion sur sujet du curage des rivières de Tahiti. Encore une fois, aucune solution n’a été trouvée… Mais encore une fois, le président de No te aru tai mareva est ressorti satisfait de sa rencontre avec le gouvernement…

Le président du Pays ne pouvait plus passer à côté du problème des vallées, depuis que les associations se sont réunies sur le rond-point de Tahiti Nui à quelques mètres de la présidence. Des associations regroupées sous la bannière du syndicat No te aru tai mareva et qui manifestent depuis lundi contre les extractions réalisées dans différentes rivières de Tahiti et notamment la Taharuu. Mardi midi, une rencontre a donc été organisée à la présidence pour que les associations puissent exposer leurs points de revendication et que des solutions soient trouvées conjointement avec le Pays. Après une heure et demie de « négociation », aucune solution n’avait encore vu le jour. Mais Denis Helme, le président du syndicat No te aru tai mareva semblait néanmoins confiant pour la suite.

La principale revendication des associations de défense de l’environnement est la mise en place de comités de suivis sur tous les chantiers. Mais le ministre de l’Equipement, Albert Solia, ne semblait pas aussi optimiste que les écologistes à l’issue de la réunion.

Pour Albert Solia, la proposition de création d’un comité de suivi par vallée : « n’est pas applicable telle que présentée ».

Les syndicats de défense de l’environnement et les autorités du Pays devraient se rencontrer à nouveau au cours de la semaine.