Le puissant cyclone Harold, classé en catégorie 5, a détruit les maisons de dizaines de milliers de personnes la semaine dernière au Vanuatu. Des habitants touchés qui aujourd’hui, se retrouvent sans logement. L’ONG World Vision affirme que 35% de la population de l’archipel, qui compte 300 000 habitants, se trouve désormais dans des centres d’accueil.
Le puissant cyclone Harold, de catégorie 5, qui a notamment balayé les îles Salomon, les Fidji ou encore les Tonga, a détruit la semaine dernière des dizaines de milliers d’habitations au Vanuatu, a affirmé ce mardi à l’AFP, l’association humanitaire World Vision.
Encore plus dévastateur que le cyclone Pam
Une situation alarmante pour la population du Vanuatu, qui a déjà du faire face au cyclone Pam en 2015. Pour Kendra Gates Derousseau, directrice pour le Vanuatu de World Vision, «la question du logement demeure le sujet de préoccupation absolu» au Vanuatu.
La directrice de l’ONG considère que dans certaines zones de l’archipel, les dégâts sont plus importants encore que ceux provoqués en 2015 au passage de Pam, le dernier cyclone de catégorie 5 qui ait frappé le Vanuatu. Le cyclone Pam avait alors dévasté la capitale, Port Vila.
Les dégâts laissés par le cyclone Harold sont particulièrement conséquents notamment dans les îles de Pentecôte, Ambae et Espiritu Santo, où se trouve Luganville, la deuxième ville du Vanuatu.
Un bilan provisoire de 3 morts
Le bilan humain de ce cyclone demeure à l’heure actuelle de trois morts au Vanuatu, mais Kendra Gates Derousseau affirme que ce bilan pourrait néanmoins évoluer à mesure que les informations remonteront des provinces les plus reculées.
Pour rappel, 27 personnes avaient péri après être tombées à l’eau du pont d’un ferry aux Salomon. La Croix-Rouge a fait état d’un mort à Fidji, mais aucun décès n’a été répertorié aux Tonga.
À noter que l’Australie, la Nouvelle-Zélande et la Chine ont envoyé par avion une aide humanitaire dans l’archipel du Vanuatu. Celle-ci doit cependant respecter des mesures de quarantaine stricte avant d’entrer dans le pays.
Avec AFP