En Nouvelle-Zélande, ce lundi, nombreux sont les habitants à se retrouver sans électricité. En cause, le cyclone Gabrielle qui a engendré des dégâts matériels et provoqué l’annulation de plusieurs vols. Cinq régions du nord de l’archipel sont toujours placées en état d’urgence.
Le cyclone Gabrielle qui s’est abattu ce lundi sur le nord du pays a laissé peu de répit à la population. Des pluies diluviennes et des rafales de vent atteignant 140 km/h ont été enregistrées notamment au niveau du pont du port d’Auckland, selon nos confrères de France 24. Après avoir fait face à des inondations historiques fin janvier, les néo-zélandais affrontent maintenant une tempête tropicale d’une rare violence. Quelques 58 000 personnes étaient toujours privées d’électricité lundi après-midi selon Roger Ball, le chef de l’Agence nationale de gestion des urgences. Le gouvernement a informé la population que la restauration du réseau pourrait prendre plusieurs jours. Face à cet épisode « critique« , l’état d’urgence a été déclaré dans cinq régions du nord de l’archipel. Une mesure qui concerne près du tiers des 5,1 millions d’habitants du pays. Le gouvernement envisage même de déclarer l’état d’urgence national, nous apprend la radio néo-zélandaise RNZ. Jusqu’à présent, une personne était portée disparue. Elle avait envoyé un signal de détresse depuis son bateau, à proximité de l’île de la Grande Barrière, au nord.
La tempête Gabrielle a provoqué de nombreux dégâts matériels : des arbres abattus, les routes endommagées et des lignes électriques hors d’usage du fait des vents violents. Des inondations et des évacuations ont été signalées. À Auckland, un pompier volontaire est coincé dans une maison effondrée à Muriwai et un autre est dans un état critique. Le directeur général des pompiers et des urgences, Kerry Gregory, a déclaré que deux autres pompiers volontaires ont été piégés dans une maison inondée sur Motutara Road lorsqu’un glissement de terrain a frappé la propriété. L’un d’eux, secouru, se trouve dans un état critique à l’hôpital. La recherche du deuxième membre d’équipage a été suspendue en raison de l’instabilité du terrain, relate RNZ.
Réseau de transport bouleversé
Le réseau de transport néo-zélandais a également été perturbé. Plusieurs vols et trajets en train et en car ont dû être annulés. Du côté d’Air New Zealand, on recense 509 annulations de vol. Au total, ce sont environ 29 000 clients internationaux qui n’ont pas pu se déplacer par avion, a précisé Air New Zealand. Le trafic devrait reprendre normalement ce mardi, a indiqué la compagnie. Le Premier ministre néo-zélandais Chris Hipkins, établi à Wellington, faisait partie des milliers de personnes bloquées au nord de Auckland après l’annulation de vols, indique France24.
Gabrielle qui avait frappé la Nouvelle-Calédonie en début de week-end, devait continuer à se déplacer vers le sud-est de la Nouvelle-Zélande, en suivant la côte est de l’île du Nord, avant de s’éloigner vers le sud-est à partir de mardi soir, a indiqué MetService, le service météorologique de Nouvelle-Zélande. « D’autres fortes pluies importantes et des vents destructeurs sont attendus jusqu’à mardi ». La tempête devrait s’atténuer à l’approche de mercredi et jeudi.