Après avoir assisté au spectacle « E Parauparau te Ôfa’i » au marae Arahurahu, le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, a affirmé qu’il serait le « porte-parole de la Polynésie » à son retour à Paris. Une aubaine pour le fenua qui a pour ambition, en 2019, de classer le ori Tahiti au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.
Le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, a assisté dimanche en début de soirée au spectacle « E Parauparau te Ôfa’i » au marae Arahurahu à Paea. C’est le groupe Hitireva dirigé par Kehaulani Chanquy qui s’est produit et les textes ont été écrits par Jacky Bryant. Plus d’une centaine d’artistes, danseurs, chanteurs ou encore musiciens ont investi les lieux au rythmes des to’ere, ou encore des pahu. La présence du ministre de l’Action et des Comptes publics était une aubaine pour le Pays, puisqu’il a annoncé qu’il serait désormais « le porte-parole de la Polynésie » à Paris. En effet, après que le Comité du Patrimoine Ethnologique et Immatériel Français ait décidé, en octobre dernier, d’inclure le ori Tahiti à l’inventaire national du patrimoine culturel immatériel, la prochaine étape est le classement au patrimoine mondial de l’Unesco en 2019.
Edouard Fritch ne regrette donc pas d’avoir invité Gérald Darmanin en Polynésie. Il affirme que « pour comprendre le pays il faut venir, il faut voir, il faut regarder, tâter et écouter ». Pour le président du Pays, le spectacle de Hitireva a permis à Gérald Darmanin de s’imprégner de la culture polynésienne. De quoi faire du ministre « un appui » pour les dossiers culturels à Paris.