ACTUS LOCALESSOCIÉTÉ De nouvelles images du passage des rafales au fenua La rédaction 2021-11-02 02 Nov 2021 La rédaction L’armée de l’Air a publié un mini-documentaire sur la mission Heifara-Wakea. Lancée fin juin, cette opération inédite avait vu une flottille comportant trois rafales et des avions ravitailleurs enchainer les exercices au-dessus de la Polynésie. Lire aussi : L’armée de l’air s’entraine pour pouvoir intervenir dans le Pacifique « à tout moment » Ils n’étaient restés que quelques jours au fenua, mais ils avaient marqué les esprits de certains, et cassé les oreilles à d’autres. Les trois rafales qui avaient atterri le 22 juin dernier à Tahiti, suivis de près par deux avions ravitailleurs et deux A400M, avaient été photographiés sous tous les angles. Il faut dire que ce déploiement de 17 000 km, un record pour les avions de combat français, était inédit. Un caractère exceptionnel que l’armée de l’Air a voulu réaffirmer dans un mini-documentaire de 14 minutes, diffusé sur internet ce weekend. On y voit notamment des images aériennes exceptionnelles de la flottille au dessus des îles de la Société et des Tuamotu. « Une mission hors du commun et historique » pour les aviateurs mobilisés et une « véritable aventure au bout du monde », écrit l’armée, bien décidée à faire de cette opération d’entrainement une opération de communication d’envergure. La mission Heifara Wakea avait officiellement pour but de « tester la capacité de déploiement des forces aériennes françaises ». En ligne de mire : la possibilité de déployer « 20 rafales à 20 000 kilomètres » en moins de 48 heures d’ici 2023. Un objectif qui avait été raillé par Oscar Temaru et le Tavini mais qui est jugé capital par l’état-major dans un contexte d’accroissement des tensions dans la zone Asie-Pacifique et d’ambitions de plus en plus affirmées de la Chine dans la région. Il s’agissait aussi, au travers de cette mission passée par Hawaii puis par la côte Est des États-Unis, de réaffirmer la présence militaire de la France dans le Pacifique et de donner du corps au fameux « axe Indo-Pacifique ». Une stratégie d’alliances promue depuis plusieurs années par Paris mais qui a connu un important revers mi-septembre avec l’annulation par l’Australie de sa commande de sous-marins français, au profit d’un partenariat avec les États-Unis justement. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)