Cette semaine, la fédération tahitienne de football a déployé pour la toute première fois « le Programme Archipels » aux Marquises. Pour la fédération, le constat est clair : l’éloignement des îles de l’archipel freine l’épanouissement du football aux Marquises. Objectif du programme : accompagner les clubs dans la mise en place d’une stratégie spécifique à chaque île.  

Complexités géographiques, difficultés liées aux transports ou encore manque de structures, le football marquisien peine encore à s’épanouir totalement. Et pourtant, le football a plus que sa place dans l’archipel, « Le foot est le sport numéro 1 aux Marquises », confie Stéphanie Spielmann responsable du développement du Football Féminin en déplacement avec son équipe sur l’île de Nuku Hiva, jusqu’à samedi. C’est dans l’archipel des Marquises que le programme archipels sera déployé pour la première fois. « Pour nous, il était très important se de rendre sur place pour appliquer notre programme. Dans cet effort, il a fallu discuter avec tous les clubs de chaque île, comprendre toutes les problématiques afin d’aider au mieux chaque club ». Le plan se déroulera sur cinq années ».

La responsable pointe également les problèmes liés aux transports, un vrai frein dans le développement de la discipline, « Par exemple, les joueurs de Fatu Hiva ont d’énormes difficultés à se rendre à Nuku Hiva, ils doivent prendre un bateau pour aller jusqu’à Hiva Oa, puis un taxi pour arriver jusqu’à l’aéroport de Hiva Oa ».

« Offrir des perspectives »

« Jouer constamment pendant des années contre les mêmes équipes, c’est parfois frustrant pour beaucoup de jeunes joueurs. L’idée est aussi de garder les jeunes motivés. Par exemple, si aux Marquises on lance un championnat jeune féminin, il sera tout à fait possible de donner une chance aux meilleures joueuses d’évoluer à Tahiti », explique Stéphanie Spielmann.