Le ministre de l’Équipement a dévoilé, jeudi matin à Titiro, le premier poteau matérialisant un arrêt de bus. Il annonce un objectif de construction de 600 arrêts pour un budget de 485 millions de Fcfp.
Le premier « poteau d’information pour les usagers des transports en commun » a été dévoilé ce jeudi matin par le ministre de l’Équipement, René Temeharo, au fond de la vallée de Titioro. L’« arrêt Timiona », avenue Pierre-Loti, entre le Bain Loti et le complexe sportif de l’AS Dragon, est le premier de 140 « poteaux d’informations aux voyageurs » qui doivent être installés durant le mois de janvier, selon le ministère.
Ces poteaux matérialiseront les arrêts du bus : ils indiqueront chacun le nom de l’arrêt, le numéro de la ligne de bus, une « fiche d’horaires théoriques » et un QR code lié à une application d’information en temps réel mise en place par la société RTCT.
Au total, l’Équipement annonce un « programme d’investissements pluriannuel du Pays de 485 millions de Fcfp, pour 600 poteaux et 40 abris-voyageurs ».
Depuis le 1er janvier, la société Réseau de transport en commun de Tahiti (RTCT), de Willy Chung Sao, est l’unique délégataire de service public pour tout le réseau de bus de Tahiti. La société RTCT s’est engagée à renouveler sa flotte en achetant 240 autobus d’ici 2021.
- Lire aussi : Willy Chung Sao seul candidat à sa succession pour le marché des transports publics
- Lire aussi : La RTCT de Willy Chung Sao roulera jusqu’en 2033
« Prise en charge uniquement aux points d’arrêts matérialisés »
De son côté, le Pays compte améliorer la « prise en charge des usagers à la montée et à la descente des autobus ».
Cela nécessitera un changement d’habitude des usagers : « Actuellement, la prise en charge des usagers des transports en commun est réalisée à la demande au bord de la chaussée, par exemple au droit du domicile de l’usager. Cette pratique historique entraine des contraintes d’exploitation. Pour améliorer le service, le nouveau réseau de transport en commun de Tahiti généralisera à court terme la prise en charge des usagers uniquement aux points d’arrêts matérialisés », explique René Temeharo dans son communiqué jeudi matin.
Le texte du ministre de l’Équipement n’évoque pas la création de lignes en « site propre », pourtant nécessaires au respect des « horaires théoriques ».