Le percussionniste de renom, Wilfred Hoto, est décédé samedi matin au centre hospitalier de la Polynésie française. Musicien accompli, il avait été lauréat à quatre reprises du Heiva i Tahiti avec le groupe Heikura Nui fondé par son père Iriti Hoto.

Le directeur du conservatoire artistique de la Polynésie française, Fabien Dinard, et l’ensemble du personnel de l’établissement ont tenu à présenter toutes leurs condoléances à la famille de Wilfred Hoto : « Figure attachante, aimée de toutes et de tous, doté d’une incroyable énergie et d’une bonne humeur à toutes épreuves,Wilfred incarnait la relève, la force et l’amour de sa culture. »

Le ministre de la Culture et de la Promotion des langues, Heremoana Maamaatuaiahutapu, a lui aussi tenu à présenter ses condoléances: « Wilfred, qui avait choisi de transmettre, en tant qu’agent public, son art des rythmes au conservatoire sans abandonner la création ni la tradition, auxquelles il était très attaché, faisait assurément partie de cette nouvelle génération d’artistes capables de composer, d’orchestrer et de diriger la musique d’un orchestre et les rythmes d’un groupe professionnel. Il était le digne successeur de son père. Les pratiquants étrangers de ‘oritahiti s’en étaient aperçu et sollicitaient son expérience et le partage de ses connaissances. Où qu’il aille, Wilfred était apprécié pour son sourire, sa gentillesse et son humour ainsi que son sens de l’accueil. Le monde et la grande famille des arts traditionnels perdent l’un de leurs enfants les plus prometteurs. Le conservatoire perd un de ses meilleurs musiciens. Le monde orchestral traditionnel perd une de ses figures de proue. »