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Décrochage scolaire: « les collèges doivent devenir un lieu de vie »

Chaque année, entre 400 et 500 jeunes quittent le collège sans diplôme ©DR

Chaque année, entre 400 et 500 jeunes quittent le collège sans diplôme ©DR

Entre 400 et 500 jeunes quittent le collège sans diplôme. En échec, ils font partie de ceux qui ont décroché du système et n’arrivent pas à s’en sortir. Arriver à les « récupérer » à temps est une des priorités de cette nouvelle année scolaire.

Les raisons de ces décrochages sont diverses. Elles peuvent s’expliquer par la non assimilation des fondamentaux que sont le français ou les mathématiques, les problèmes familiaux et peut-être même une certaine démission de la part des parents, estime Michel Leboucher.

Si les chiffres tendent à s’amenuiser ils sont qualifiés de « consternants » par le ministre de l’Éducation qui veut renforcer la prévention en transformant les établissements du secondaire en lieu de vie (dans notre podcast).

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6 Commentaires

  1. Tenania
    13 août 2014 à 6h19 — Répondre

    Faire un peux moins de politique et un peut plus d’enseignement réel serait il me semble un pas en avant comme également les points suivant :
    – Pourquoi avoir autant d’égards pour nous les parents comme « peut-être même une certaine démission de la part des parents, estime Michel Leboucher ». Les parents SONT démissionnaires.
    – Pourquoi rajouter autant de matières inutiles dans  » l’enseignement  » au fil des années, ne vous étonnez pas que la qualité baisse. Un Bac aujourd’hui ne vaut même pas un Certificat d’étude il y a soixante ans !.
    – Les instituteurs ne font (et ils le font bien) qu’appliquer ce que vous exigez..
    – Nous parents au travers de nos enfants avons subit tout vos égarement comme les math soi disant moderne et aujourd’hui le Reo, qui ne sert q’a faire plaisir à certains d’entre vous.
    – Faîte de l’Anglais d’une manière plus prononcée  » lui au moins servira à nos enfants  » .

    Un parent qui ne démissionne pas.

  2. 13 août 2014 à 21h21 — Répondre

    Ce n'est pas toujours une difficulté d'apprentissage ou des problèmes familiaux. De plus en plus d'enfants se sentent mal par l'ambiance bruyante de non respect qui règnent dans les classes. Punir toute une classe parce que certains élèves sont impossibles c'est mettre une grosse pression sur les élèves qui sont sensibles et cela peut entrainer de la dépression.

  3. 13 août 2014 à 21h38 — Répondre

    Et j'ai bien conscience qu'être prof est de plus en plus difficile et qu'ils ne sont pas toujours formés pour gérer des groupuscules insolents. Il y a un réel problème à prendre en compte.

  4. 13 août 2014 à 23h02 — Répondre

    Et éviter que pour cette rentrée, nos enfants se retrouvent avec les harceleurs de l'année dernière, encore faut il que les proviseurs entendent la demande…

  5. Eric Jeanquier
    13 août 2014 à 23h08 — Répondre

    D'après les échos que j'ai pu avoir, il y a aussi visiblement beaucoup de violence et de harcèlement de certains élèves sur leurs camarades (rackets, menaces, coups…) voire sur leurs professeurs. Certains professeurs ont toujours recours à l'autoritarisme à l'ancienne, parmi lesquels certains n'hésiteraient pas à utiliser la violence verbale voire physique dans des cas extrêmes pour se faire respecter. Le Cercle des poètes disparus, remis en lumière dans de tristes circonstances, rappelle à quel point la bienveillance d'un professeur et le respect de l'individualité de chacun, favorise l'épanouissement et l'intérêt pour les matières enseignées. Comme tu le dis très justement, gérer des groupuscules d'élèves insolents est certainement très difficile et usant pour les enseignants. Il serait de bonne augure que la Direction de l'enseignement développe des groupes de supervision et d'écoute pour accompagner les professeurs, la dépression pouvant aussi toucher les enseignants. J'en ai rencontré plusieurs pendant ma scolarité.

  6. 14 août 2014 à 2h11 — Répondre

    Eric Jeanquier Oui, je pense comme toi que l'avenir est à la supervision car les profs comme les élèves ont besoin d'être aidé.

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